L’image "négative" de l’entreprise au sein de l’opinion publique fait mal à l’Algérie-Taïeb Hafsi (audio-vidéo) | Maghreb Émergent

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L’image « négative » de l’entreprise au sein de l’opinion publique fait mal à l’Algérie-Taïeb Hafsi (audio-vidéo)

Par Yazid Ferhat
15 octobre 2017

Pour le professeur Hafsi,  » l’Etat n’est pas le seul responsable de la grande difficulté dont laquelle vit l’Algérie ».

 

« Le plus important dans la présentation d’une entreprise dans un livre, c’est l’effet que celui-ci a sur la population et non pas ce que pensent certains que cela cible à faire de l’effet sur l’Etat », a déclaré TaïebHafsi, dans l’entretien du direct de Radio M.

Taïeb Hafsi, titulaire de la chair du management stratégique à HEC de Montréal au Canada et directeur des collections « Les Grands Bâtisseurs» à Casbah éditions a présenté le weekend dernier son dernier livre « Les Hasnaoui : une entreprise citoyenne ». C’est dans la même collection avait apparus les livres sur les success story de Isaad Rebrab et Amor Benamor.

Pour le professeur Hafsi, « l’Etat n’est pas le seul responsable de la grande difficulté dont laquelle vit l’Algérie. Certes, il (l’Etat)  gère mal le pays, mais le souci c’est que la population pense que les entreprises ne sont pas bonnes ».

Cette image négative que porte le citoyen sur les entreprises « a souvent de bonnes raisons », affirme Taïeb Hafsi.  C’est-à-dire, a-t-il expliqué, « il y a beaucoup d’exemples de publicités négatives transmises par les médias ou des gens qui influencent mal l’opinion publique », qui les traitent dans la plus part des cas de tricheurs, corrompus, voleurs …

L’image négative n’est pas venue du néant

En continuant à redorer les images des entreprises citoyennes qui réussissent en Algérie, le professeur Hafsi a par contre souligné que « la population n’a pas complètement tort dans son jugement », parce que les mauvais modèles existent.  

Il y a un travail qui se fait pour rendre accessible les livres sur les entreprises, d’ailleurs,« au début, ces livres sont édités d’une manière académique et parfois ne sont pas accessibles à tout le monde. C’est pour cela que la méthode a changé pour que ceux-ci soient lisibles et compris par tout le monde, surtout ceux qui influencent la population », a précisé le professeur. 

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