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La banque d’Algérie veut se protéger du retour du crédit à la consommation en 2015

Par Maghreb Émergent
17 août 2014

Une nouvelle centrale des risques sera opérationnelle au deuxième semestre 2015 selon le gouverneur de la banque d’Algérie A la différence de l’actuelle, elle sera totalement sous la coupe de la banque d’Algérie.

Le retour au crédit à la consommation sera accompagné par l’entrée en service de la centrale des risques prévue dès le deuxième semestre de 2015, a indiqué dimanche à Alger le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksasci.
« La centrale des risques sera opérationnelle au deuxième semestre de 2015 », a indiqué le gouverneur en marge d’une conférence du gouverneur de l’Autorité monétaire palestinienne sur l’expérience de son pays dans le développement des centrales des risques.
« On va créer une centrale entièrement nouvelle sous tutelle de la Banque d’Algérie », a-t-il précisé avant d’ajouter qu’une opération de modernisation touche la centrale déjà existante.
« Le lancement de la centrale des risques est précédé par des préparatifs intenses », a encore indiqué le gouverneur qui a souligné que l’Algérie peut bénéficier de l’expérience palestinienne dans ce domaine.
Pour M. Laksaci, la Banque d’Algérie est prête pour la gestion des risques induits par le retour prévu au crédit à la consommation dans le cadre de la loi de finances de 2015.
Le retour du crédit à la consommation avait été décidé par la tripartie de février dernier après avoir été suspendu en 2009 pour ne pas alourdir la facture des importations et encourager la production nationale. Ce retour sera toutefois limité au financement de l’acquisition de produits locaux.

L’Algérie traque les fraudeurs du fisc américain

A une question sur le Foreign Account Tax Compliance act (FATCA) signée le 18 mars 2010 par le président Barack Obama, et applicable à compter du 1er janvier 2013 par toutes les banques étrangères, M. Laksaci a indiqué que l’Algérie se plie à cette législation.
Ce texte extraterritorial s’impose hors du territoire américain à des groupes non américains et contraint les banques, partout dans le monde, à traquer les fraudeurs au fisc américain dans la totalité de leurs filiales et à les sanctionner pour le compte de l’administration fiscale des Etats-Unis.

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