La CNUCED classe le Maroc parmi les pays africains qui affichent un taux élevé de développement financier | Maghreb Émergent

M A G H R E B

E M E R G E N T

Finances

La CNUCED classe le Maroc parmi les pays africains qui affichent un taux élevé de développement financier

Par Yazid Ferhat
11 juillet 2015
Casa Finance City, le nouveau pôle financier du Maroc/ Ph: DR

Le Maroc est doté d’un régime de commerce des services financiers des plus ouverts au monde, selon le rapport de la CNUCED intitulé « Libérer le potentiel du commerce des services en Afrique pour la croissance et le développement ».

 

Le Maroc figure parmi les pays qui « affichent les taux les plus élevés de développement financier » en Afrique, selon le rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) sur le développement économique en Afrique 2015. « L’Afrique du Sud, Maurice, le Maroc et le Nigeria affichent généralement les taux les plus élevés de développement financier du continent », indique le rapport présenté jeudi à Rabat par Ochozias Gbaguidi, responsable des Affaires économiques au Bureau régional pour l’Afrique du Nord de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Le Maroc est doté d’un régime de commerce des services financiers des plus ouverts au monde, précise le rapport intitulé « libérer le potentiel du commerce des services en Afrique pour la croissance et le développement ». « En Afrique, la restrictivité du commerce des services financiers varie beaucoup entre les pays », souligne le rapport présenté lors d’une conférence de presse organisée conjointement par le Centre d’information des Nations unies pour le Maroc et la CEA.

Améliorer la réglementation financière domestique 

Compte tenu de l’internationalisation croissante des services bancaires et de la récente crise financière mondiale, le nouvel environnement réglementaire doit absolument être doté de mécanismes de prévention et de règlement des crises, estiment les auteurs du rapport. Ils proposent une amélioration de la réglementation financière domestique et de la gestion de risques ainsi que du cadre de simulation de crises des banques domestiques. Ils appellent également à l’adoption des principes de surveillance clairs et la création de groupes intra-régionaux de surveillance et de gestion de crises pour les banques d’importances systémiques.

Le Rapport 2015 sur le développement économique en Afrique aborde un certain nombre de grandes questions stratégiques concernant le secteur des services et propose des pistes de réflexion sur les modalités possibles d’une contribution de ce secteur à l’intégration régionale en Afrique, à une croissance équitable et à la création d’emplois.

ARTICLES SIMILAIRES

Façade du siège de la Bourse d’Alger, un marché marqué par la faible liquidité et des échanges sporadiques.
Actualités Algérie

Alger veut ranimer sa Bourse moribonde par la consultation

Le régulateur financier a lancé une consultation nationale sur la Bourse. Un exercice qui peine à masquer les faiblesses structurelles du marché. La Commission d’organisation et de surveillance des opérations… Lire Plus

Á la une Actualités

Fiscalité : report de la déclaration 2024 au 30 septembre 2026

La Direction générale des impôts (DGI) a annoncé, jeudi, dans un communiqué, le report du dépôt de la déclaration récapitulative annuelle (ERA) relative à l’exercice 2024. Ce report concerne les… Lire Plus

Actualités Algérie

Alliance Assurances dope son bénéfice semestriel de 70 %

À l’heure où le secteur des assurances peine à élargir sa pénétration dans l’économie nationale, Alliance Assurances se démarque. La compagnie a publié, à l’issue de la réunion de son… Lire Plus

Façade du siège de la Bourse d’Alger, un marché marqué par la faible liquidité et des échanges sporadiques.
Actualités Bourse

Bourse d’Alger : l’indice recule de 3 %, malgré l’arrivée des banques publiques

La Bourse d’Alger a terminé le mois sur un repli de 3,94% de son indice de référence, le DzairIndex. Le mouvement a été alimenté par la chute du Crédit Populaire… Lire Plus

Façade du ministère des Finances à Alger, institution en charge du lancement des sukuk souverains de 296 milliards de dinars.
Actualités Finances

Près de 300 milliards de dinars en émission : l’Algérie lance ses premiers sukuk souverains

À partir du 2 novembre, l’Algérie lancera pour la première fois un emprunt souverain en sukuk ijara, un instrument de finance islamique adossé à l’usufruit d’actifs immobiliers publics. Le montant… Lire Plus