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L’AIF mobilise 11 milliards de dinars pour transformer les PME

Par Yasser K.
14 avril 2025

Avec un capital social de 11 milliards de dinars, le Fonds Algérien d’Investissement (AIF), met en œuvre un programme d’envergure pour améliorer le financement des PME. Cette initiative, développée en partenariat entre la Banque Nationale d’Algérie (BNA) et la Banque Extérieure d’Algérie (BEA), vise à transformer l’approche du financement entrepreneurial dans le pays.

L’AIF propose une alternative aux méthodes de financement traditionnelles à travers des prises de participations temporaires dans le capital pour une durée de 5 à 7 ans, sans demande de garanties. Cette approche, différente des crédits bancaires classiques, permet d’apporter des fonds propres aux PME tout en les accompagnant dans leur développement.

Pour étendre la portée de ce programme, l’AIF s’appuie sur un réseau de plus de 300 agences bancaires présentes dans les 58 wilayas du pays. Ce déploiement territorial est complété par la collaboration avec les chambres de commerce locales, assurant une couverture étendue du tissu entrepreneurial algérien, incluant les grandes villes et les zones moins accessibles.

Au-delà de cette couverture territoriale, l’AIF a également défini une stratégie sectorielle claire. Les investissements de l’AIF se concentrent sur trois secteurs prioritaires : la santé, notamment les technologies médicales; l’agro-industrie, pour renforcer la production alimentaire nationale; et les énergies renouvelables, important levier de diversification énergétique.

Un capital nettement supérieur aux fonds existants

Cette ambition se traduit également par la mobilisation de ressources financières considérables. Avec ses 11 milliards de dinars, l’AIF dispose de moyens financiers significativement plus importants que d’autres fonds publics comme FINALEP Spa (3,2 milliards), ICOSIA Capital (1,5 milliard), El-Djazair Istithmar et l’Algerian Start-up Fund (1,2 milliard chacun). Cette capacité financière permet au fonds d’intervenir dans diverses régions, incluant Sétif, Béchar, Aïn Defla et M’sila.

La pertinence de cette approche se reflète dans les résultats financiers positifs enregistrés par le fonds en 2024, indiquant la viabilité de son modèle et renforçant ses perspectives d’investissement futures.

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