Le Président-Directeur Général du complexe minier Sonarem, Belkacem Soltani, a dévoilé mardi de nouvelles données sur les réserves complètes d’or des mines de “Tirek” et “Amsmissa” dans le sud algérien. Ces révélations ouvrent de nouvelles perspectives pour l’économie nationale et la diversification des ressources.
Les deux mines situées dans la wilaya de Tamanrasset recèlent plus de 60 tonnes d’or pur, selon les dernières estimations communiquées par Soltani. Cette annonce confirme le potentiel minier significatif du territoire algérien, longtemps sous-exploité.
L’Algérie affiche désormais sa volonté d’optimiser l’exploitation de ces gisements en ouvrant ses portes aux investissements locaux et étrangers. Cette approche scientifique de l’extraction minière marque un tournant dans la stratégie économique du pays.
Les résultats obtenus avec les petits investisseurs et les startups démontrent l’efficacité de cette politique d’ouverture. En trois ans, ces acteurs ont permis d’extraire environ 60 000 tonnes de minerai d’or et 400 kilogrammes d’or pur.
Le marbre, une ressource négligée aux potentiels énormes
Au-delà de l’or, l’Algérie dispose de réserves de marbre estimées à 140 millions de mètres cubes, réparties en différentes variétés. Ces chiffres révèlent une richesse géologique diversifiée qui pourrait transformer l’économie nationale.
Le complexe Sonarim exploite actuellement plus de 15 carrières de marbre et autres pierres, avec des réserves exploitables évaluées à 40 millions de mètres cubes. Cette capacité d’extraction pourrait considérablement réduire la dépendance aux importations.
Les importations de marbre, qu’il soit fini ou semi-fini, ont coûté 290 millions de dollars au Trésor public ces trois dernières années. Cette hémorragie financière pourrait être stoppée grâce à l’exploitation des ressources nationales. Aussi, en collaboration avec les entreprises algériennes, le pays vise une production annuelle de 10 millions de mètres cubes de marbre.