L’Algérie n’accueillera pas le siège de la Banque africaine de l’énergie | Maghreb Émergent

M A G H R E B

E M E R G E N T

Actualités

L’Algérie n’accueillera pas le siège de la Banque africaine de l’énergie

Par Maghreb Émergent
22 mars 2023

La candidature de l’Algérie pour abriter le siège de la Banque africaine de l’énergie n’a pas été retenue. C’est le Nigeria qui a été choisi finalement pour accueillir le siège de cette Banque africaine de l’énergie (AEB), une nouvelle institution panafricaine dédiée au financement de projets pétroliers et gaziers en Afrique. La nouvelle a été donnée, jeudi, par le ministre nigérian des Ressources pétrolières, Heineken Lokpobiri cité par l’agence Ecofin.

Trois pays étaient en lice pour accueillir ce siège. Il s’agit de l’Algérie, du Bénin et du Ghana, la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud n’ayant pas rempli toutes les conditions requises.

Fin mai dernier, le gouvernement nigérian avait ratifié la Charte de la banque. Il a également approuvé un apport de 100 millions de dollars au capital de l’institution, soit plus que les 83,33 millions de dollars requis pour les États membres.

La décision finale sur le lieu de domiciliation du siège de la banque a été prise par l’Organisation des producteurs de pétrole africain (APPO).

« Je suis ravi d’annoncer que le Nigeria a été choisi pour accueillir le siège de la Banque africaine de l’énergie. Cet honneur prestigieux témoigne du leadership et de l’engagement de notre pays dans le secteur de l’énergie », a indiqué le ministre sur sa page Facebook officielle.

« La Banque africaine de l’énergie sera la pierre angulaire du financement de projets énergétiques à travers l’Afrique, promouvant l’innovation, la durabilité et la croissance économique », a-t-il ajouté.

La nouvelle institution financière africaine devrait contribuer à réduire la pénurie de financements des projets pétroliers et gaziers sur le continent, dans un contexte de désengagement accru des bailleurs de fonds internationaux des investissements dans les énergies fossiles.

Soumises à une pression croissante, les compagnies internationales spécialisées dans l’exploitation des hydrocarbures se désengagent, quant à elles, de plus en plus des actifs africains pour plusieurs raisons, dont les risques environnementaux, politiques et sécuritaires. Dans le même temps, peu de compagnies pétrolières nationales africaines disposent des moyens pour combler une grande partie du déficit croissant de financements.

ARTICLES SIMILAIRES

Actualités Algérie

Crise Alger -Paris : Un appel à la fraternité signé par le cardinal d’Alger et le recteur de la Grande Mosquée de Paris

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, et le cardinal Jean-Paul Vesco, archevêque d’Alger, appellent les dirigeants français et algériens à préserver les liens humains entre les… Lire Plus

Actualités

Marché noir des devises : le dollar s’envole, l’euro reste stable

Le marché informel des devises connaît une nouvelle période de turbulences. Cette fois-ci, ce n’est pas la monnaie européenne qui bouge, mais le billet vert qui s’envole sur la place… Lire Plus

Actualités Internationale

Espagne : six ans ferme pour le pilote d’une embarcation de 40 migrants

La justice espagnole a condamné à six ans de prison un ressortissant algérien reconnu coupable d’avoir piloté une embarcation transportant 40 migrants, dont quatre mineurs, interceptée au large d’Almería en… Lire Plus

Actualités

Sonatrach perd jusqu’à 4 milliards de dollars par an : le torchage du gaz, un gouffre financier pour l’Algérie

8 milliards de m³ de gaz partent en fumée chaque année en Algérie, privant le pays de 3,4 milliards de dollars de revenus. Un gaspillage qui perdure malgré les objectifs… Lire Plus

Actualités Algérie

Un Algérien en fuite depuis 12 ans arrêté par hasard à Alicante

Un ressortissant algérien de 47 ans, recherché depuis 2013 pour une affaire de kidnapping, a été arrêté à Alicante après avoir vécu près de douze ans dans la clandestinité. L’homme,… Lire Plus