L’administration Trump prépare un renforcement des règles d’entrée aux États-Unis, avec des interdictions et des restrictions de visa envisagées pour les citoyens de 43 pays, dont 22 pays africains. Cependant, il est important de noter que l’Algérie ne figure pas sur cette liste.
Selon le New York Times, les 43 pays sont classés en trois catégories : rouge, orange et jaune, indiquant différents niveaux de restrictions. Parmi les pays africains affectés, certains risquent une interdiction totale d’entrée aux États-Unis, tandis que d’autres font face à des restrictions sur les visas.
Les citoyens de Libye, de Somalie et du Soudan sont ainsi placés sur la liste rouge, ce qui signifie qu’ils seraient complètement interdits d’entrée. Sur la liste orange, les citoyens d’Érythrée, de Sierra Leone et du Soudan du Sud rencontreraient des restrictions importantes, notamment des exigences d’entretiens personnalisés pour l’obtention de visas. Par ailleurs, 16 pays africains se retrouvent sur la liste jaune et disposent de 60 jours pour améliorer leurs procédures de sécurité et de vérification des voyageurs, sous peine de voir leurs citoyens déplacés vers les listes rouge ou orange. Ces pays incluent l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Tchad, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, la Gambie, le Libéria, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, São Tomé-et-Principe et le Zimbabwe.
La mise en place de ces restrictions pourrait avoir des répercussions significatives sur les étudiants, les entreprises, les touristes et les familles de la diaspora africaine vivant aux États-Unis. De plus, cette décision pourrait être perçue comme une sanction injuste par plusieurs nations.
Les autorités indiquent que ces listes sont encore en cours d’examen et pourraient être modifiées avant leur validation finale par la Maison-Blanche. Il reste à voir si les titulaires de visas ou de cartes vertes seront exemptés de ces nouvelles restrictions.
Pour rappel, les interdictions de voyage imposées à sept pays à majorité musulmane durant le premier mandat de Donald Trump avaient suscité de vives controverses et des batailles juridiques avant d’être validées par la Cour suprême.