Selon des sources citées par la plateforme spécialisée At-Taqa, Alger considère le dossier clos. Toute réouverture reste conditionnée à une évolution du dossier politique entre Alger et Rabat. Les démarches européennes visant à sécuriser davantage de routes gazières et à apaiser les tensions n’ont pas modifié la position algérienne.
Offre jugée avantageuse, mais rejetée
Le scénario discuté prévoyait un accès marocain à une part de gaz à un tarif inférieur d’environ 4 à 5 dollars par MBtu par rapport au coût actuel du gaz régazéifié via l’Espagne. Alger est demeurée inflexible. Sonatrach n’a pas commenté.
Un actif stratégique inutilisé
Le gazoduc, long de 1 620 km et d’une capacité de 12 milliards m³/an, fournissait auparavant au Maroc près d’un milliard m³ par an, en plus des droits de transit. Depuis la fermeture, Rabat a inversé le flux pour importer du gaz régazéifié espagnol, incluant des volumes d’origine russe. Un contrat conclu avec Shell en 2023 prévoit 500 millions m³/an.





