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Algérie

Lanterne rouge de l’Afrique du Nord, l’Algérie un pays qui « réprime » la liberté économique (étude)

Par Yazid Ferhat
31 janvier 2015

En Afrique du Nord, l’Algérie (157e)  a été classée derrière le Maroc (89e), la Tunisie (107e), l’Egypte (124e), et la Mauritanie (135e) dans l’«Economic Freedom Index 2015» de Heritage Foundation.  La Libye n’a pas été incluse dans l’étude.

 

L’Algérie a été classée au 14e rang sur les 15 pays de la région Moyen-Orient / Afrique du Nord, en termes de la liberté économique, en 2014, selon le dernier classement établi par Heritage Foundation, un think tank basé à Washington, et le Wall Street Journal.

Le score de la liberté économique de l’Algérie est de 48,9 (1,9 point de moins que l’an dernier), ce qui rend son économie la moins libre du monde, selon l’«Economic Freedom Index 2015». Un score inférieur aux moyennes régionales et mondiales, avec un classement au 157e rang sur un total de 178 pays.

En Afrique du Nord, elle  a été classée derrière le Maroc (89e), la Tunisie (107e), l’Egypte (124e), et la Mauritanie (135e). La Libye n’a pas été incluse dans l’étude. Selon les rédacteurs de cette étude, l’économie de l’Algérie a été mise sur une trajectoire décroissante en termes de  liberté économique au cours des cinq dernières années. Ayant enregistré le septième plus grand déclin de la note globale de l’indice 2015, l’économie algérienne est classé dans la catégorie  « Repressed (Liberté réprimée, ou étouffée) ».

La croissance des dépenses publiques a sapé la gouvernance budgétaire

La même source précise que les dépenses publiques, soutenues par le secteur des hydrocarbures, qui connu une expansion au cours des dernières années ont sapé la gouvernance budgétaire. De même, les mesures pour l’efficacité réglementaire et l’ouverture des marchés ont été négligées. L’économie est devenue plus dépendante du secteur de l’énergie dominé par l’État. «  Les barrières tarifaires et non tarifaires, couplées à une réglementation lourde en matières d’investissement et de création d’entreprises, continuent d’entraver le développement d’un secteur privé plus dynamique », précise le document.

Rappelons que l’indice de la liberté économique est établi sur la base de 10 facteurs quantitatifs et qualitatifs, regroupés en quatre grandes catégories, à savoir le rôle de la loi, la taille du gouvernement, l’efficacité de la réglementation et l’ouverture des marchés.

«L’indice documente, en fait, la relation positive entre la liberté économique et une variété d’objectifs sociaux et économiques. Les idéaux de la liberté économique sont fortement associés à des sociétés plus saines, un environnement plus propre, une plus grande richesse par habitant, l’instauration de la démocratie et l’élimination de la pauvreté », a précise la Fondation Héritage.

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