Le prix du pétrole Brent se repliait légèrement ce jeudi 9 octobre 2025, à 65,9 dollars le baril, selon les données de Boursorama. La baisse limitée de 0,27 % intervient dans un marché sans direction nette, partagé entre la prudence des investisseurs et l’incertitude de la demande mondiale. La veille, le baril avait clôturé à 66,08 dollars.
Le brut de référence de la mer du Nord a évolué dans une fourchette étroite, entre 65,55 et 66,58 dollars, sur un volume d’environ 109 000 contrats échangés. Sur les douze derniers mois, le Brent reste bien en dessous de ses pics de 2024 : un plus haut à 82,63 dollars et un plus bas à 58,40 dollars. Cette stabilisation traduit la prudence d’un marché désormais centré sur les signaux macroéconomiques.
L’OPEP+ maintient une offre disciplinée, malgré des appels croissants à l’assouplissement. En parallèle, la demande mondiale demeure hésitante : les indicateurs industriels en Chine confirment une reprise modérée, insuffisante pour tirer les cours. En Europe, les perspectives de croissance restent atones, tandis que la Banque centrale européenne poursuit une politique monétaire restrictive.
Les opérateurs attendent désormais les nouvelles données sur les stocks américains de brut, susceptibles d’apporter une lecture plus fine de la demande réelle. À court terme, les analystes anticipent une évolution du baril entre 65 et 67 dollars, sauf événement géopolitique majeur ou révision des quotas de production.
Le marché pétrolier semble ainsi entré dans une phase de transition : les prix se maintiennent à des niveaux équilibrés, mais loin des tensions extrêmes observées au cours des deux dernières années.