Les prix du pétrole ont poursuivi leur progression ce mercredi 8 octobre 2025, signant une quatrième séance consécutive de hausse. Vers 10 h30 (heure d’Alger), le Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre s’établissait à 66,18 USD le baril, en hausse de 0,68 %, tandis que le WTI américain (échéance novembre) avançait de 0,62 % à 62,27 USD.
Cette dynamique haussière s’inscrit dans un contexte de resserrement progressif de l’offre mondiale. Les marchés semblent reléguer au second plan les craintes d’un excédent de production, après l’annonce d’un ajustement coordonné de l’alliance OPEP+ : huit pays ont décidé de limiter la hausse de leur production à 137 000 barils par jour chaque mois pendant un an. Objectif : mettre fin, de manière graduelle, aux réductions volontaires engagées depuis mai 2023 et prolongées jusqu’à fin 2026.
Cette orientation confirme que le cartel pétrolier demeure attaché à une gestion prudente de l’offre, afin de préserver la stabilité des prix dans un marché encore fragile face à la demande mondiale. La veille, le Brent avait clôturé à 65,73 USD et le WTI à 61,89 USD, illustrant un optimisme mesuré des opérateurs.
Parallèlement, l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a révisé à la hausse ses prévisions pour 2026 : le prix moyen du Brent est désormais attendu à 52,16 USD le baril, contre 52,43 USD précédemment, tandis que le WTI est estimé à 48,16 USD, contre 47,77 USD auparavant.
Ces chiffres confirment une tendance de fond : malgré un environnement économique mondial incertain, le marché pétrolier reste piloté par les décisions de l’OPEP+ et par les signaux d’une offre toujours contrainte.