Dans une note officielle adressée à l’ensemble des établissements sous tutelle du ministère de la santé, l’ensemble de ses cadres, directeurs et personnels placés sous tutelle, ont été informés de l’interdiction de l’utilisation des cartes SIM virtuelles connues sous l’appellation « e-SIM » dans le cadre professionnel.
La note, signée par le secrétariat général, précise que cette directive s’inscrit dans une démarche de vigilance accrue face aux risques potentiels que représentent ces technologies pour la sécurité opérationnelle des institutions publiques.
Dans ce document, le ministère s’appuie sur les recommandations strictes du Premier ministère exprimées dans la circulaire n°3191 du 11 septembre 2025. Une consigne où il y est expressément demandé un suivi rigoureux. L’objectif affiché : « éviter toute utilisation qui pourrait compromettre la confidentialité et la sécurité des communications internes », précise la note.
Il est toutefois important de rappeler que l’e-SIM (embedded SIM) est une carte SIM dématérialisée, intégrée directement dans le terminal mobile, permettant d’activer différents profils opérateurs à distance, sans intervention physique.
Si cette technologie offre une flexibilité inédite, elle génère également plusieurs risques pour la sécurité des institutions publiques, notamment en ce qui concerne les limite de contrôle des communications professionnelles ou de gestion sécurisée des accès réseau, surtout en cas de perte ou de vol de l’appareil. D’autres risques peuvent être soulignés, à l’instar des écoutes et d’espionnage ou des risques de cyberattaques.
L’interdiction formulée par le ministère de la Santé s’inscrit donc dans un vaste mouvement de sécurisation numérique des communications gouvernementales, relevant d’une nécessité stratégique à l’ère du tout connecté.
