Mercredi, les prix du pétrole ont fortement chuté, atteignant leur niveau le plus bas depuis décembre 2021, en raison de deux facteurs principaux : l’annonce d’une augmentation des stocks de pétrole brut aux États-Unis et les inquiétudes liées à la future production de l’OPEP+.
L’annonce par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) d’une augmentation de 3,6 millions de barils des stocks de brut, dépassant largement les prévisions des analystes (800 000 barils), a pesé sur le marché. Cette nouvelle a renforcé les craintes concernant la demande mondiale.
De plus, l’annonce de l’OPEP+ concernant une augmentation progressive de sa production de 120 000 barils par jour pendant 18 mois, plus une dérogation spéciale pour les Émirats arabes unis, a surpris et déçu le marché. Cette augmentation de l’offre a également contribué à la baisse des prix.
En conséquence, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a chuté de 2,45 % à 69,30 dollars, tandis que le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril a perdu 2,86 % à 66,31 dollars.
Cependant, jeudi, les prix du pétrole se sont stabilisés. Le Brent pour livraison en mai a légèrement augmenté de 0,04 % à 69,33 dollars, et le WTI pour livraison en avril a gagné 0,08 % à 66,36 dollars. Cette stabilisation est en partie due à l’annonce de l’exemption du secteur automobile canadien et mexicain des droits de douane américains, ce qui pourrait apaiser les tensions commerciales et stimuler la demande.
Malgré cette stabilisation, les prix du pétrole restent à des niveaux bas par rapport aux derniers mois, le Brent ayant même atteint un plus bas en séance à 68,33 dollars mercredi.