L’extension du port de Béjaïa, lancée en 2017 et rapidement interrompue sous le double effet de la chute des cours du brut et de la fin du régime d’Abdelaziz Bouteflika, va prochainement reprendre. Cinq nouveaux quais doivent voir le jour, et le chinois CHEC a été approché pour le dragage des bassins existants, indique Afric Intelligence.
L’entreprise portuaire de Bejaia (EPB), veut aussi améliorer ses infrastructures existantes : elle est en pleines négociations avec China Harbor Engineering Co (CHEC).
L’objectif du projet draguer les bassins existants et porter leur profondeur à 16 mètres afin d’accueillir de plus grands navires.
Toutefois, les autorités soufflent le chaud et le froid sur ce chantier : après avoir laissé Cevital aller de l’avant, elles l’ont récemment placé sous scellés. L’usine de trituration d’oléagineux est basé à proximité immédiate du port.
Le montant initial alloué au projet (d’une longueur combinée d’un kilomètre), est de 10,3 millions d’euros. Un budget qui sera revu à la hausse, affirme la même source. Une révision à la hausse qui s’explique par l’inflation.
