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Le prix du baril pourrait baisser à 40 dollar fin janvier, selon une banque américaine

Par Yazid Ferhat
8 janvier 2015
Pour la plupart des experts nationaux, les réponses passent aujourd’hui par la remise en cause du modèle rentier

La légère hausse des prix du baril enregistrée ce jeudi ne sera pas la fin de la dégringolade des prix observée depuis juin dernier. Les pays du golf  ne comptent pas baisser leurs niveaux de production  en dépit des pertes que connaissent leurs bourses.

 

La banque américaine Bank of America, prévoit un recul des prix du baril de pétrole qui va atteindre  40 dollars d’ici début février, selon le site de la chaine britannique  SkyNews.  Une prévision qui ne suscite pas d’inquiétude chez les pays producteurs notamment ceux de l’OPEP qui soutiennent le maintien du plafond de la production journalière de 30 millions de b/j.

Les bourses des pays du Golf ont enregistré un recul dans leurs gains au dernier semestre 2014. Ces pertes sont liées, selon des médias locaux, aux investisseurs dont les actions sont liées aux fluctuations du prix du baril. En dépit des pertes enregistrées qui peuvent atteindre 42 milliards de dollars en une journée pour les bourses du Golf-comme ça été le cas le 13 décembre dernier-aucune mesure n’a été prise par ces pays face à la déroute des cours pétroliers.

Le Ministre iranien du pétrole Bijan Namdar-Zanganeh, a prévu cette semaine,  une reprise des prix du baril dans les prochains mois à hauteur de 70 à 90 dollar. Pour lui,  le traitement médiatique de la chute des prix du pétrole aux USA ainsi que les désaccords dans entre les Républicains et les Démocrates pourraient provoquer des fluctuations des cours du pétrole.

L’Algérie, ayant rejoint le mois dernier l’appel à la réduction de la surproduction pétrolière, formulé au dernier trimestre 2014, par le Venezuela et l’Iran, affirme que cette chute des prix n’a pas réduit ses recettes d’hydrocarbures de l’année, qui seraient de 60 milliards de dollars selon le ministre de l’énergie et des Mines Youcef Yousfi.

Le prix du baril qui a connu cette semaine son plus bas niveau depuis 2009, ( 49.92 prix du Brunt hier à Londres et 47.20 du brut WTI à New Yourk) , connait une légère augmentation aujourd’hui, avec  48.65 dollar pour le WTI soit plus de 0.72% par ailleurs à hier. Et  51.15 dollar pour le Brunt, soit une augmentation de 0.05%. Une légère hausse que des spécialistes attribuent à la non reprise des activités du Croissant pétrolier libyen, ainsi qu’à la légère baisse du cours du dollar qui a perdu 0.40% de sa valeur ce 8 janvier.

 

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