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Hydrocarbures

Le prix du pétrole connaitra un niveau élevé en 2016, selon l’Opep

Par Yazid Ferhat 22 mars 2016

 La participation de l’Iran et l’Irak à la réunion de Doha le 17 avril, n’est pas une condition pour la reprise des prix du pétrole, estime le secrétaire général de l’Opec Abdellah EL Badri

 

L’Iran n’a pas confirmé sa participation à la réunion sur le gel de la production pétrolière attendue pour le 17 avril à Doha. Les producteurs Opep- Non Opep : la Russie, l’Arabie Saoudite, le Venezuela et le Qatar ont décidé le 16 février dernier, de se réunir à Doha pour discuter de cette mesure qui vise à rééquilibrer le marché pétrolier.

Une quinzaine de pays prendront part à cette réunion dont l’Algérie, l’Equateur, le Nigeria, Les Emirats Arabes Unis, le Koweït et le Sultanat d’Oman. L’Iran qui agit seul en multipliant les contrats d’exportation de son brut après la levée de l’embargo en décembre dernier, n’a ni décliné ni accepté l’invitation. En dépit de cette nouvelle configuration de l’offre pétrolière mondiale, et l’augmentation de plus de 2 millions de b/j de l’offre Opep depuis le début de l’année, «  les marchés pétroliers connaitront enfin une stabilité », a affirmé hier 21 mars, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, citée par Bloomberg. « Les cours du pétrole vont rebondir, et ce, même si l’Iran ne rejoindra pas la réunion de Doha », dit le secrétaire général de l’Opep hier dans la capitale autrichienne Vienne.  Ce dernier anticipe « L’Iran pourrait ne pas s’inscrire dans la démarche de gel de production dans un  premier temps, mais il n’est pas exclu qu’il l’intègre postérieurement ». L’Irak, troisième producteur de l’Opep avec  plus de 2millions de b/j n’a pas donné d’accord non plus sur un possible gel de sa production.

Le prix du pétrole sera moyen voire élevé

Si les activités du forage aux Etats Unies connaissent une baisse de 1 592 puits en activité en 2015, à 614 puits de pétrole aujourd’hui, le pays de l’oncle Sam reste un grand producteur mondial avec 9 millions de b/j. Aucune négociation avec les Etats Unis n’a été envisagée par la diplomatie pétrolière.   Même sans discussion avec les producteurs américains, les prix du baril qui ont repris 10% de leurs valeurs en trois mois,  continueront à rebondir, selon El Badri.  « L’Opep s’attend à ce que  le brut atteigne un niveau moyen, voire élevé », prévoit-il.

Les cours du brut du  light sweet crude (WTI) pour livraison en mai, ont perdu 73 cents dans le  marché boursier de New York, (Nymex) suite aux attentats de Bruxelles de ce matin qui ont fait 34 morts. Ils se sont établis à 39.91 dollars le baril à 15h heure d’Alger.  Le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance, affiche 41.54 $ à la bourse de Londres, non influencé par ces tragiques attentats 

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