Une réunion de coordination s’est tenue hier au ministère des Transports, consacrée à l’étude du projet d’aménagement et d’extension du port de Mostaganem. Ce projet, initialement annoncé en 2014, prévoit notamment l’ajout d’un troisième bassin dédié aux conteneurs, afin d’augmenter la capacité d’accueil du port.
Selon un communiqué du ministère, la réunion a vu la participation de plusieurs responsables des secteurs des transports et des travaux publics, dont le président-directeur général du groupe « Madar » et le directeur général de l’Entreprise Nationale des Travaux Publics (SNTP). Ces deux entités publiques sont appelées à piloter la réalisation des travaux liés à cette infrastructure. Leurs directeurs généraux ont exprimé, selon le communiqué, « leur pleine disponibilité à contribuer à la concrétisation de ce chantier stratégique, en mettant en avant leurs compétences humaines et techniques, ainsi que leur expérience avérée dans la réalisation de grands projets d’infrastructures ».

Amar Ghoul fut le premier ministre des Transports à évoquer officiellement le projet d’extension du port de Mostaganem, lors d’une visite dans la wilaya en 2014. Peu après, les travaux d’une pénétrante autoroutière reliant le port de Mostaganem à l’autoroute Est–Ouest ont été lancés, sur une distance d’environ 60 kilomètres. Cette infrastructure routière a été entièrement réceptionnée en 2021.
Des études techniques à caractère hydraulique ont été également réalisées sur le site portuaire par le cabinet d’ingénierie ARTELIA, comme indiqué sur le site officiel de ce bureau d’études international, né de la fusion des sociétés françaises Coteba et Sogreah.
Lors de la réunion d’hier, le directeur général du port de Mostaganem a présenté un exposé technique complet, détaillant les principaux axes du projet : « augmentation de la capacité d’accueil, développement des infrastructures et des services logistiques, renforcement des connexions routières et ferroviaires, ainsi qu’amélioration des systèmes de gestion et de contrôle, le tout conformément aux normes internationales modernes » rapporte le communiqué du ministère des Transports.
