A en croire Ferhat Ait Ali, ministre de l’Industrie, l’entreprise nationale ENIEM, est un vrai cas qui mérite réflexion.
En effet, et à la faveur d’une intervention sur les ondes de la radio nationale, Ait Ali a clairement rappelé que l’ENIEM est écrasée sous le poids des dettes, tout en reconnaissant aux banques le droit de se montrer prudentes face à cette entreprise spécialisée dans les industries de l’électroménager.
« Cette entreprise est redevable de 13 milliards de dinars ce qui laisse les banques hésitantes quant au financement de ce complexe industriel.» A ainsi déclaré Ait Ali qui, a ajouté que la préservation des emplois au sein de cette entreprise dépendra du plan de sauvetage établi par ses responsables.
La bourse pour recapitaliser les entreprises en faillite !
Ferhat Ait Ali a précisé que la décision concernant l’entreprise publique d’électroménager sera connue au cours de cette semaine. Le ministre a, au préalable, affirmé que le recours à la bourse constitue la voie royale à suivre pour l’ouverture des capitaux de quelques entreprises publiques en difficulté financières.
Selon lui, une étude permettra de sérier les entreprises en bute à des difficultés financières et permettra d’arrêter les conditions d’obtention des capitaux salvateurs.
Concernant l’ouverture des capitaux, Ferhat Ait Ali a indiqué que le processus ne concernera que les entreprises publiques qui sont dans le besoin de recapitalisation périodique et font face à des difficultés financières, en mobilisant l’épargne via la Bourse d’Alger.