M A G H R E B

E M E R G E N T

Actualités

Le tribunal militaire de Blida ordonne la mise sous mandat de dépôt de Saïd, Toufik et Tartag

Par Maghreb Émergent 5 mai 2019

Il est 15 heures trente lorsque Saïd Bouteflika, Mohamed Mediène et Athmane Tartag arrivent au tribunal militaire de Blida. Les caméras de l’ENTV sont en haut des escaliers menant au tribunal mais deux autres équipes chargées de la prise de vue sont embusquées loin ou derrière des buissons.

Les trois prévenus arrivent l’un derrière l’autre accompagnés chacun par un agent de la DGSI, talkie-walkie à la main.

C’est le général Toufik, dos voûté qui ouvre le bal, suivi de près par Saïd Bouteflika, qui prend soin de cacher derrière son dos en voyant les caméras le paquet blanc qu’il avait à la main. Enfin, c’est Athmane Tartag qui ferme la marche.

Le communiqué du procureur général près la cours militaire de Blida, l’article 11 paragraphe 3 du code de procédures pénales, informe le publique que les poursuites judiciaires ouvertes à l’encontre des trois prévenus et contre toute personnes dont l’implication est établie par l’enquête sur des accusation « d’atteinte à l’autorité de l’Armée » et « complot contre l’autorité de l’Etat », des faits prévus et punis par les articles 284 du code de justice militaire et 77 et 78 du code pénal.

« Pour les besoins de l’enquête, le procureur militaire de la République près le Tribunal militaire de Blida a chargé un juge d’instruction militaire d’entamer la procédure d’instruction, et après mise en inculpation, ce dernier a rendu des mandats de placement en détention provisoire à l’encontre des trois prévenus » Ajoute le communiqué.

Pour rappel, l’article 284 du code de justice militaire stipule que « Tout individu coupable de complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité du commandant d’une formation militaire, d’un bâtiment ou d’un aéronef militaire, ou à la discipline ou à la sécurité de la formation, du bâtiment ou de l’aéronef, est puni de la réclusion criminelle de cinq (5) à dix (10) ans. Il y a complot dès que la résolution d’agir est concertée et arrêtée entre deux ou plusieurs individus. Le maximum de la peine est appliqué aux militaires les plus élevés en grade et aux instigateurs dudit complot. Si le complot a lieu en temps de guerre, ou sur un territoire en état de siège ou d’urgence, ou dans toutes circonstances pouvant mettre en péril la sécurité de la formation, du bâtiment ou de l’aéronef, ou a pour but de peser sur la décision du chef militaire responsable, le coupable est puni de mort ».

ARTICLES SIMILAIRES

Façade de la Bourse d'Alger avec enseigne bilingue arabe-français "Algiers Stock Exchange - Bourse d'Alger"
Actualités Finances

La Bourse d’Alger stagne à +0,06%, BIO et AUR concentrent les échanges

La Bourse d’Alger a bouclé sa semaine du 26 novembre au 2 décembre sur une note stable. L’indice DZAIRINDEX affiche une légère progression de 0,06%, passant de 3 831,69 points… Lire Plus

Á la une Actualités

Pape Léon XIV : vers une première visite d’un pape en Algérie

C’est un événement qui, s’il se confirme, serait historique pour l’Algérie indépendante. Le pape Léon XIV, élu en mai 2025 et premier souverain pontife originaire des États-Unis, a exprimé son… Lire Plus

Actualités

La crise menace l’aviculture algérienne

Le secteur avicole algérien est frappé par une crise profonde, menaçant la survie même de l’activité. Ce mardi 2 décembre, l’effondrement des prix de vente en gros du poulet vivant… Lire Plus

Actualités

Incertitude persistante sur le marché noir algérien des devises

Le marché noir algérien des devises traverse une période de turbulences. Depuis l’annonce conjointe des Douanes Algériennes et du ministère du Commerce extérieur, le taux de change connait d’importantes perturbations…. Lire Plus

Actualités Économie

Inflation en Algérie et dynamiques globales : diagnostic et feuille de route (Contribution)

Une dynamique inflationniste durable et profondément enracinée impose à l’Algérie une approche macroéconomique, structurelle et sectorielle intégrée. L’inflation persistante observée depuis plusieurs années ne relève ni d’un choc ponctuel ni… Lire Plus