M A G H R E B

E M E R G E N T

Actualités

L’égalité des genres : un chercheur sur cinq est une femme en Afrique

Par Maghreb Émergent 4 March 2022
Des étudiants au séminaire ''la réassurance en Algérie'' organisé le 2 mars par la fac des sciences éco de l'Université M'hamed Bouguerra (fb)

Dans le continent Africain, le taux d’intégration des femmes dans le domaine de la recherche est loin d’atteindre la parité souhaitée et exprimée dans les discours officiels. Actuellement, un chercheur sur cinq est une femme. c’est ce qu’ont déploré d’ailleurs, les intervenant du 4e forum africain sur la science, la technologie et l’innovation, qui se tient dans la capitale rwandaise, Kigali.

En effet, les chercheur venus de plusieurs pays du continent africains, trouvent que ce rapport de 1/5 “inquiétant” et loin des standards. Ils estiment que la parité est importante et qu’il faut changer les choses, “si l’on veut que la science, la technologie et l’innovation fassent progresser l’égalité des sexes dans les différents secteurs”. C’est aussi “un outils performant pour réduire les inégalités de genre”, souligne le Directeur du collège des sciences et de la technologie de l’Université du Rwanda, Dr Ignace Gatare.

Selon le même intervenant, d’un événement parallèle en marge du 8e forum régional africain sur le développement durable, qui se tient du 3 au 5 mars à Kigali, “l’égalité des sexes doit permettre d’accélérer la réalisation des objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030”. En outre, la technologie devrait contribuer à “combler les lacunes en matière d’accès, d’égalité et de qualité de l’éducation en générant des modèles et des options de fonctionnement alternatifs qui permettront
d’offrir à tous une éducation inclusive et de qualité”.

Le Dr Gatare a souligné que le chemin est “encore long pour parvenir à dépasser les inégalités de genre en matière d’accès a la science et la technologie”. Il plaide pour une anticipation des femmes dans les postes de responsabilité dans les instances décisionnelles scientifiques et technologiques”.

Pour sa part, Cristina Duart, sous-secrétaire générale des Nations Unies pour l’Afrique, a révélé que “le coût d’opportunité de la mise à l’écart des femmes en Afrique est d’environ 60 milliards de dollars par an”. Elle estime que “la parité entre les sexes va au-delà de l’équité sociale, des droits de l’homme ou d’être du bon côté. C’est désormais un facteur clé de succès pour la croissance macroéconomique et la stabilité en Afrique”.

ARTICLES SIMILAIRES

Á la une Actualités

Procès de Bouakba : le débat sur la mémoire clos en quelques heures

Les sentiments des personnes présentes au procès du journaliste Saâd Bouakba, de la chaîne « Roya » et de son directeur, étaient partagés hier au tribunal de Bir Mourad Raïs, relevant de… Lire Plus

Actualités

Général Emballage : Un nouvel élan pour le football à Béjaïa

Général Emballage a franchi un pas majeur. Le leader national du carton ondulé devient le nouveau sponsor des deux clubs de football phares de la wilaya de Béjaïa : le… Lire Plus

Actualités

Le prix du pétrole hésite face aux tensions géopolitiques

Le prix du pétrole évolue à l’équilibre ce vendredi. Le marché reste prudent. Les investisseurs attendent des avancées sur la guerre en Ukraine. Dans le même temps, ils surveillent la… Lire Plus

Actualités High-Tech

5G en Algérie : Comment vérifier la couverture et activer le réseau sur vos smartphones

L’Algérie a officiellement lancé son réseau mobile 5G le 3 décembre 2025, marquant une étape majeure pour les trois opérateurs, Mobilis, Djezzy et Ooredoo. Ce déploiement progressif cible d’abord les… Lire Plus

Actualités

Le marché noir des devises reste stable à Alger ce vendredi 5 décembre

Aucun changement n’a été constaté sur les principales places de change parallèle, notamment au square Port-Saïd. Les cambistes appliquent exactement les mêmes cotations que la veille. Par conséquent, la séance… Lire Plus