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Législatives 2017 : Timide présence des femmes en tête de listes des partis politiques

Par Amira Boudjema
10 mars 2017

 Les femmes placées en tête de liste des partis dans la course aux législatives prévues le 4 mai prochain ne sont pas nombreuses. Si les partis tentent de se conformer à la loi qui impose un quota de 30% de femmes, ils répugnent à les mettre en avant. A quelques exceptions près.

 

Au parti des travailleurs (PT), dirigé par Louisa Hanoune, quatre listes sont conduites par des femmes. A Alger, c’est Louisa Hanoune qui est tête de liste. Trois autres femmes Nadia Yafsah , Imane Abdelmalek  et Khadidja Zerari sont tête de liste dans les Wilayas de Tizi-Ouzou, Sidi Bel Abbès.

 Quatre femmes sont également en tête de liste au Front National Algérien (FNA).  La liste de chlef est composée exclusivement de femmes a indiqué président du parti, Moussa Touati.

 La coalition islamiste, MSP-FC, a également deux femmes en tête de liste dans l’émigration (sud de la France et Tunisie). «Nous avons également placé 48 femmes en deuxième position. En tout cas, nous avons dépassé le seuil des 30% fixé par la loi pour les candidatures féminines», précise Farouk Tifour, cadre au MSP.

 Le FFS sera présent aux législatives avec 35 listes électorales, dont 3 listes relevant de la communauté établie à l’étranger a deux listes dirigées par des femmes.  La liste d’Alger est conduite par Salima Ghezali, militante des droits de la femme, qui a été directrice de l’hebdomadaire La Nation. A Skikda, la liste du FFS est conduite par Habiba Hadjoudj, épouse Boudersa, médecin spécialiste de son état.

 Au FLN, parti majoritaire dans l’assemblée sortante, seule deux femmes sont tête de liste. Ghania Eddalia, ministre chargée des relations avec le parlement dirige la liste de Blida. La ministre déléguée chargé de l’artisanat Aïcha Tagabou, dirige la liste d’Illizi.

 D’une manière globale, les partis, obligés par la loi, ont fait une place aux femmes. Le rassemblement national démocratique d’Ahmed Ouyahia enregistre 149 femmes dans ses listes, le Mouvement Populaire Algérien (MPA) en compte 160. Au Mouvement de la société de paix (MSP), les femmes représentent 40% des listes, selon son président Abderrezak Makri.

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