En 2024, les exportations algériennes vers la France ont connu une chute, enregistrant une baisse de 14 % par rapport à l’année précédente, avec un chiffre d’affaires qui est passé de 5,8 milliards d’euros en 2023 à 5 milliards d’euros. Cette contraction est principalement due à la diminution des cours mondiaux des hydrocarbures, qui constituent 79,4 % des exportations algériennes vers la France, indique le ministère français de l’Economie, des Finances et la Souveraineté industrielle et numérique sur son site web.
Parallèlement, les exportations françaises vers l’Algérie ont progressé de 6,6 % en glissement annuel, atteignant 4,8 milliards d’euros, après un léger repli de 0,5 % en 2023. Ce renforcement est attribué à plusieurs dynamiques sectorielles significatives. Les produits industriels, représentant 39,8 % des exportations françaises, ont légèrement augmenté de 1,8 %, atteignant 1,9 milliard d’euros. Les matériels de transport ont marqué une forte progression de 28,2 % à 1,1 milliard d’euros, tandis que les exportations d’équipements mécaniques et électroniques ont également montré une bonne santé avec une hausse de 22,8 %, culminant à 1,1 milliard d’euros.
Le secteur agricole, après une baisse dramatique l’année précédente, a enregistré une reprise notable de 16,5 %, atteignant 322 millions d’euros. Ce rebond a été surtout soutenu par une forte augmentation des ventes de céréales, qui ont haussé de 105,6 % pour atteindre 329 millions d’euros. Cependant, les exportations des industries agroalimentaires ont chuté, diminuant de 21,9 % à 319 millions d’euros.
Malgré la baisse des exportations algériennes, l’Algérie maintient sa position de deuxième partenaire commercial de la France en Afrique, après le Maroc, tandis que les importations françaises en provenance d’Algérie ont diminué de 11,2 %, s’établissant à 6,3 milliards d’euros.
Cette dynamique des échanges a conduit à une baisse du solde commercial algérien, qui passe à 1,5 d’euros en 2024.