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Les prix des denrées alimentaires s’emballent au premier jour du ramadan

Par Maghreb Émergent 13 avril 2021

Véritable test pour le gouvernement, le ramadan qui débute en ce mardi 13 avril, prouve encore une fois l’incurie des pouvoirs publics face au jeu malsain des spéculateurs de tout acabit et qui met à rude épreuve le pouvoir d’achat des algériens.

En effet, la mercuriale s’envole en ce premier jour du mois sacré. A voir les prix affichés sur les étals des marchés algérois, les pouvoirs publics ne donnent pas l’impression de sévir. C’est que l’exercice n’est pas aussi simple pour le gouvernement devant les professionnels de la spéculation qui dictent les règles de l’offre et de la demande.

Avec les récentes augmentations et l’inflation, le portefeuille des ménages est mis à rude épreuve. Les haricots verts sont affichés à 250 Da le Kg, la salade à 140 Da, le poivron à 160 Da, l’oignon à 55 dinars. La tomate continue à revendiquer un prix fort puisqu’elle est cédée à 150 Da. Les concombres sont à 110 Da, les aubergines à 100 Da, les courgettes à 95 Da, les carottes à 70 Da et les petits pois à 146 Da. La pomme de terre continue à faire la fière en s’affichant à pas moins de 80 Da.

Les plus chanceux peuvent néanmoins se procurer ce tubercule à 40 Da le Kg en s’approvisionnant directement auprès de certains maraîchers. Les fruits quant à eux acquièrent carrément le statut de produits de luxe, puisque la pomme importée est commercialisée à plus de 600 Da, le Kg,  alors que la pomme locale, au calibre peu aguichant, revendique les 300 Da, le kg. Les bananes et les fraises qui ornent tous les marchés, se vendent respectivement à 260 Da et 200 Da le kilo.

Contrairement aux prix pratiqués sur les marchés de la capitale, ceux affichés sur les marchés d’autres wilayas limitrophes, notamment Tipasa, semblent légèrement plus cléments.

Dans cette région, les commerçants les plus avertis s’approvisionnent auprès du marché de gros de Damous, réputé moins cher que celui de Attatba.  

Au marché de détail El Manar, à Tipasa, les fraises sont vendues à 170 Da, le kg sinon à 150 Da la boite. Les oranges sont cédées à 150 Da, le kg sachant qu’au marché de gros elles s’affichent à 135 Da, le kg. Cette proximité des tarifs de détail et de gros est d’ailleurs constatée avec bonheur par l’association locale de protection des consommateurs.

Le melon et la pastèque sont respectivement vendus à 230 et 140 Da, alors. Dans ce même marché, les artichauts s’affichent à 90 Da, les fèves à 35 Da et le piment fort à 90 Da.  

Qu’en est-il de la viande ?

Un semblant d’accalmie semble concerner les viandes rouges et blanches. Ainsi, la viande de  bœuf est à 1250 Da le kg.  La viande d’agneau coûte 1350 Da le kg, amorçant de la sorte une infime descente vers des seuils plus amènes après avoir été commercialisée à 1400 Da, voire 1500 Da. 

Enfin, le poulet revient à 320 Da le kg alors que les prix des poissons, jugés prohibitifs, oscillent entre 1100 Da jusqu’à 2300 Da, selon les espèces.

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