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Économie

Les prix du pétrole se stabilisent relativement mais leur équilibre reste précaire (éclairage)

Par Yacine Temlali
6 février 2017
La baisse actuelle des cours du brut, même si elle est importante, ne ressemble pas encore à leur effondrement en 2008.

 

L’engagement des pays membres de l’OPEP à respecter jusqu’au bout l’accord du 30 novembre 2016 n’est pas acquis. L’Iran vient d’annoncer son intention d’augmenter sa production à 4 millions de barils jour, au plus tard, au mois de mars prochain. Cet accord limite pourtant la production iranienne à moins de 3,8 millions de barils par jour.

 

Le prix du baril du pétrole s’est stabilisé autour des 54 dollars ces derniers jours atteignant son niveau quasiment le plus élevé depuis un an, a relevé L’Observatoire du Qatar spécialisé dans les informations concernant ce pays du Golfe.

Plusieurs facteurs, estime ce site web, sont à l’origine de cette stabilisation, dont principalement l’accord du 30 novembre dernier signé par les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et qui porte sur la réduction de leur production de 1,2 millions de barils par jour.

La baisse du cours du dollar, dont la valeur est, en général, inversement proportionnelle à la valeur du baril de pétrole, représente, selon cet observatoire, un autre facteur à prendre en compte pour expliquer cette stabilisation relative des cours pétroliers. De plus, ajoute-t-il, la demande mondiale sur le pétrole, contrairement aux attentes, n’a pas baissé.

 

De premières fissures dans le mur OPEP ?

 

Cependant, prévient L’Observatoire du Qatar, l’équilibre auquel sont parvenus les pays membres de l’OPEP, appuyés par leurs partenaires menés par la Russie, reste précaire : un prix dépassant les 55 dollars pourrait rendre le pétrole de schiste américain plus rentable, ce qui augmenterait l’offre provoquant une nouvelle chute des prix.

Pour rappel, l’Arabie saoudite estime qu’il ne sera pas nécessaire de reconduire l’accord du 30 novembre 2016 après son expiration en juin prochain, précisément pour éviter une augmentation « excessive » des prix.

Par ailleurs, l’engagement des pays membres de l’OPEP à respecter jusqu’au bout l’accord du 30 novembre 2016 n’est pas acquis. L’Iran vient de faire part de son intention d’augmenter sa production à 4 millions de barils jour, au plus tard, au mois de mars prochain. L’accord du 30 novembre limite pourtant la production iranienne à moins de 3,8 millions de barils par jour.

 

 

 

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