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Les travailleurs de KIA de Batna bloquent l’activité de l’usine

Par Salim Benalia
4 février 2020

Un conflit secoue l’usine de véhicules de marque KIA, située à Batna. Un bras de fer oppose les travailleurs à la direction de l’usine. Le conflit a atteint le stade du pourrissement, puisque les salariés de l’usine KIA du Groupe Glovis, ont dû carrément bloquer l’usine, pour s’opposer à la décision qui leur a été communiquée par la direction, à savoir « travailler un mois sur deux » ce qui supposera la perception d’un salaire « un mois sur deux ».

Cette situation est l’aboutissement de l’amenuisement des stocks de kits de montage suite à l’arrêt de l’importation des kits d’assemblage. Les salariés de l’usine KIA ne veulent cependant pas voir leurs salaires « sabrés » apprend-on de source proche de cette entreprise spécialisée dans l’assemblage de véhicules de la marque sud coréenne KIA.

L’on confie par ailleurs à Maghreb Emergent, que cette décision à laquelle les travailleurs opposent un niet catégorique, n’a pas lieu d’être car « une marge de sécurité existe encore ». La colère des travailleurs est d’autant justifiée que la mesure qui leur a été édictée sort de tout cadre syndical. Aussi la furie des travailleurs de l’usine KIA est montée d’un cran.

En attendant, l’horizon reste bouché à l’usine KIA de Batna, surtout que le nouveau cahier des charges portant sur l’activité du montage automobile en Algérie, n’a pas encore vu le jour, avec à la clé une éventuelle « redistribution des cartes. »

Les travailleurs de l’usine reprochent en fait à leur(s) administrateur(s) d’avoir pris une décision de manière unilatéralement et sans en référer aux employés. « Le mieux aurait été de nommer un syndicat et négocier avec l’inspection du travail pour ne pas tomber dans l’illégalité », signale-t-on par ailleurs, tout en précisant que « l’entreprise n’est pas encore frappée de faillite ».Les travailleurs tiennent donc tête à leur administration jugeant que cette décision radicale qui a été prise dans la précipitation « tombera nécessairement à l’eau ».

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