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« L’Etat doit injecter de l’argent pour éviter une grande crise économique » (experts)

Par Younes Saâdi
25 mars 2020

L’Etat doit mettre la main dans la poche en ces moments de crise sanitaire pour éviter l’effondrement de l’économie, ont averti ce mardi, Ali Harbi et Hassan khelifati respectivement expert économique et patron l’Alliance Assurances sur, le plateau de Radio M.

Les deux hommes ont exprimé leur inquiétude quant aux conséquences des mesures de préventions sanitaires prises par les pouvoirs publics sur la vie économique du pays. Ils estiment que l’Etat doit impérativement intervenir en injectant de l’argent pour permettra la vie économique de continuer à fonctionner.

« Du jour au lendemain, les gens ne vont pas payer fournisseurs er les opérateurs ne vont rembourser les banques. La majorité des Algériens vivent du jour au jour », a averti Ali Harbi. D’après lui, un nombre innombrable d’Algériens vont de retrouver sans ressources à cause des mesures préventives prises par l’Etat pour contenir la pandémie de Covid 19.

Le même constat est fait par le patron de Alliance Assurance qui annonce lui-même l’arrêt de sa filiale Pizza en raison de rupture de stock. « Les entreprises sont rentrées dans la rétention de la trésorerie », souligne-t-il avant de rappeler que les difficultés ont commencé il y’a plus 3 ans. Il ajoute : « Il faut penser aux journaliers, aux artisans, et aux transporteurs, car ces gens là sont en situation difficile ».

Pour les solutions, les deux hommes recommandent aux autorités publiques d’injecter de l’argent dans les banques et les caisses sociales. L’Etat, d’après eux, est appelé à prendre en charge les personnes qui se retrouvent sans revenus en raison des restrictions imposées à l’activité économique. « l’Etat doit sauvegarder les entreprises », plaide Ali Harbi.  

L’Etat est appelé également à honorer ses engagements financiers envers ses fournisseurs. Ces derniers tardent à avoir leurs droits.

En ce qui concerne les dernières mesures prises par le Conseil des ministres pour gérer les retombés de la crise, Ali Habri a estimé qu’on n’est pas sorti de la vision à court terme. « Il faut avoir un autre model de développement libéré de l’idéologie. Le développement c’est l’Etat », dit-il.

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