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« L’Etat est déterminé à déloger la mafia du lait » (ministre)

Par Nabil Mansouri
26 janvier 2020

Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a affirmé ce samedi que « la mafia du lait s’est incrustée dans marché de la distribution » et que « l’Etat est déterminé à lutter par tous les moyens pour la déloger ».

Face aux différents problèmes qui entourent depuis des années cette filière, Rezig a annoncé clairement sa détermination à mettre un terme aux fléaux qui gangrènent cette activité.

« Au cours des prochains jours, les problèmes du marché du lait, tant au niveau de la production que de la distribution, seront résolus », a indiqué le ministre lors d’une rencontre nationale avec ses cadres.

Pour lui, « il n’est pas logique que les 117 laiteries en activité à travers le territoire national produisent quelque 4,7 millions de sachets de lait par jour et que le citoyen ne trouve pas un seul sachet chez le commerçant de détail ».

Rezig a jugé inconcevable qu’actuellement, les ministères du Commerce et de l’Agriculture ne disposent pas d’informations sur la traçabilité du lait subventionné.

Il a souligné au passage que d’importantes quantités de la poudre de lait, distribuées par l’Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (ONIL), ne sont pas destinées à la production du lait en sachet subventionné.

Pour faire face à cette problématique, le ministre a estimé impératif la traçabilité du lait, d’où la nécessité d’un système d’informations national englobant des statistiques précises sur les laiteries, les quantités réceptionnées de l’ONI et sur l’activité des distributeurs.

A la question de savoir si l’Etat comptait augmenter les quantités de la poudre de lait destinée à l’ONIL pour réduire le déficit dans l’approvisionnement du marché, Rezig a indiqué que la pénurie du lait en sachet subventionné n’est aucunement liée aux quotas de la poudre de lait.

Il a affirmé, dans ce sens, qu’une telle mesure n’était pas envisagée pour le moment car les quantités étaient suffisantes et que le problème résidait dans les pratiques de « la mafia qui s’est incrustée dans le marché de la production et de la distribution ». « Augmenter les quantités de la poudre de lait c’est carrément ajouter de l’eau à la mer », a-t-il conclu.

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