L’Hôpital Chouhada Mahmoudi (HCM) a publié un communiqué de presse percutant. L’établissement de santé basé principalement à Tizi-Ouzou réfute des accusations récentes, affirmant qu’il produirait des radiopharmaceutiques de manière illégale. La direction clarifie la nature exacte de ses activités en médecine nucléaire.
Pas d’« usine », mais une unité spécialisée
L’HCM a immédiatement démenti posséder une « usine » industrielle. Au contraire, l’hôpital Chouhada Mahmoudi gère une simple radiopharmacie hospitalière. Cette unité essentielle intègre un cyclotron.
En réalité, le rôle de cette unité est strictement défini : elle produit des radiopharmaceutiques pour un usage interne uniquement. Ces produits sont indispensables pour les examens de médecine nucléaire des patients de l’hôpital.
Une pratique légale et courante
Surtout, l’hôpital insiste sur le cadre réglementaire de son activité. La préparation des radiopharmaceutiques est strictement encadrée. L’HCM respecte les normes nationales et internationales de radioprotection.
D’ailleurs, cette pratique est loin d’être isolée en Algérie. Elle est courante. Des structures comme le CHU de BAB El Oued Mohamed Lamine Debaghine y recourent. Effectivement, la préparation sur site garantit l’autonomie et la réactivité nécessaires pour le fonctionnement d’équipements vitaux, comme le PET-scan.
L’HCM est un établissement de santé privé
Face à la confusion soulevée, l’HCM réaffirme sa vocation. L’hôpital Chouhada Mahmoudi n’est pas une entreprise industrielle, mais un établissement de santé privé. Sa mission principale est de fournir des soins de haute qualité. La direction assure que l’ensemble de ses activités répond à des standards de sécurité élevés.
Une expertise reconnue à l’étranger
L’Hôpital Chouhada Mahmoudi ne se limite pas à l’Algérie. L’établissement exporte son expertise médicale à l’étranger, assurant des soins spécialisés et de qualité au cœur même de la capitale mauritanienne.
Demande de retrait et menace d’action en justice
Par conséquent, l’hôpital Chouhada Mahmoudi exige le retrait des propos diffamatoires. Ces accusations portent gravement atteinte à sa réputation.
Enfin, l’hôpital se réserve le droit d’engager toutes les dispositions juridiques nécessaires pour défendre son image, son personnel et surtout, la confiance de ses patients.