Libye : la position de l'Algérie irrite les partisans de Haftar | Maghreb Émergent

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Libye : la position de l’Algérie irrite les partisans de Haftar

Par Maghreb Émergent
26 avril 2022
FILE - In this Aug. 14, 2017, file photo, Libyan militia commander Gen. Khalifa Hifter meets with Russian Foreign Minister Sergei Lavrov in Moscow, Russia. The U.N. Security Council is stepping up its call for a lasting cease-fire in Libya, saying there can be no military solution to the fighting sparked by the rebel commander's offensive launched five months ago to take control of the capital Tripoli. A resolution adopted unanimously by the council Thursday, Sept. 12, 2019, extending the mandate of the U.N. political mission in Libya until Sept. 15, 2020, calls on countries with influence on the parties to bring about a cease-fire and restart a U.N.-facilitated political process. (AP Photo/Ivan Sekretarev, File)

Les partisans du maréchal Khalifa Haftar ont dénoncé la prise de position de l’Algérie qui avait, le 23 avril courant, et par la voix du président Tebboune, exprimé son soutien au gouvernement de Abdel Hamid Dbeibah, contesté par le Parlement qui en a désigné un autre. 

L’Algérie affirme toujours qu’elle adopte une position neutre dans la crise libyenne, mais dans le bras de fer qui oppose les deux gouvernements, elle soutient celui de Dbeibah, qui est, selon elle, légal car reconnu par la communauté internationale. 

Elle refuse donc le gouvernement Bachagha, l’allié du maréchal Khalifa Haftar soutenu par l’Égypte et dont les relations avec Alger ont toujours été compliquées.

Selon plusieurs observateurs, la nouvelle position algérienne est la conséquence de la visite éclaire effectuée à Alger, le 18 avril, par Abdel Hamid Dbeibah, le Premier ministre qui refuse toujours de céder le pouvoir au nouveau gouvernement désigné par le Parlement. 

Le président algérien a souligné des divergences entre l’Algérie et « certains pays » qu’il n’a pas nommés sur la position à adopter pour sortir de la crise libyenne : « Nous avions la même position, jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement par le Parlement ».

Les relations entre le Caire et Alger semblent tendues et les divergences de point de vue sur la crise libyenne apparaissent clairement, surtout quand le Caire voit Alger recevoir et soutenir Dbeibah au lieu de le convaincre de céder le pouvoir. 

M.E./Agences

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