Le sommet de l’Union africaine a clôturé sa 32ème édition hier lundi à Addis-Abeba où une longue liste de recommandation a été adopté qui trace une feuille de route à suivre sous la prochaine présidence de l’Egypte de Abd-El Fatah al Sissi.
Le dossier le plus important qui certainement consommé le plus de temps de discussions durant ce sommet a été l’adoption du rapport du comité de haut niveau sur la Libye. L’assemblée a demandé à la commission de « prendre les mesures nécessaires, conjointement avec les Nations Unies, en vue d’organiser au cours de la première quinzaine de juillet 2019 une conférence nationale inclusive pour la paix et la réconciliation en Libye ».
L’autre recommandation importante sur ce dossier a été la demande par la Commission de prendre, conjointement avec les Nations unies et le gouvernement libyen, toutes les mesures nécessaires pour l’organisation des élections présidentielle et législatives d’octobre 2019. Pour rappel, le dossier libyen prend l’essentiel de sa complexité des interférence étrangères dans les processus de négociation avec les différentes parties en conflit (France, Italie, Emirats-Arabes Unis, Qatar, Arabie Saoudite, Turquie et autres pays voisins).