Après une première phase d’évaluation technique menée en décembre dernier sur les installations d’El Hadjar, Lion Group progresse résolument dans sa démarche d’investissement.
En effet, la délégation malaisienne, qui avait analysé le potentiel industriel du site lors de sa visite initiale, s’engage désormais à présenter des propositions d’investissement concrètes dans un avenir proche, rapporte le journal El Watan.
Cette avancée s’est confirmée lors d’une réunion tenue hier au ministère de l’Industrie. Les dirigeants du complexe sidérurgique d’El Hadjar et les responsables de la Société nationale de sidérurgie (SNS) ont rencontré les représentants du conglomérat malaisien, consolidant ainsi la recherche de nouveaux partenaires pour ce site emblématique de la région d’Annaba.
La présence personnelle du PDG de Lion Group, William Nishang, témoigne de l’importance accordée à ce projet par le groupe asiatique. Le ministre Sifi Ghrieb, qui présidait la séance, a exposé les atouts du nouveau cadre réglementaire algérien, notamment les dispositions facilitant les procédures administratives pour les investisseurs étrangers.
Les pourparlers se sont concentrés principalement sur les activités de transformation sidérurgique, avec une attention particulière portée à la valorisation des capacités existantes d’El Hadjar. La partie algérienne a clairement établi deux conditions fondamentales pour toute future collaboration : l’utilisation prioritaire des matières premières locales et la préservation de l’ensemble des 5600 emplois actuels, rapporte encore El Watan.
Ainsi, l’arrivée potentielle de ce partenaire industriel pourrait offrir une solution aux difficultés structurelles que rencontre le complexe depuis plusieurs années. Ce projet s’inscrit dans une vision plus large de Lion Group, qui a déjà exprimé son intention d’investir plusieurs milliards de dollars dans différents secteurs de l’économie nationale.