Le marché algérien connaît une nouvelle hausse inquiétante. Le prix des œufs grimpe fortement depuis le début du mois. Aujourd’hui, un plateau de 30 œufs coûte entre 530 et 580 dinars dans les commerces de détail. Sur les marchés de gros, les tarifs dépassent même 500 DA. Cette flambée représente une augmentation d’au moins 120 dinars en quelques semaines.
Cette hausse soudaine du prix des œufs inquiète les consommateurs. Déjà confrontés à une inflation persistante, ils voient leur pouvoir d’achat reculer. Beaucoup de familles doivent revoir leur budget alimentaire. Pour de nombreux ménages, l’œuf est une source de protéines accessible. Sa hausse fragilise donc encore plus leur quotidien.
Les raisons de l’augmentation
Plusieurs facteurs expliquent cette flambée. Selon les experts, la rentrée scolaire et universitaire joue un rôle déterminant. En effet, la réouverture des restaurants universitaires et scolaires entraîne une forte demande.
Chaque jour, ces établissements servent des millions de repas. L’œuf figure parmi les ingrédients de base. Avec cette demande accrue, l’offre disponible pour le reste du marché diminue. Résultat : le prix des œufs grimpe rapidement.
Un expert souligne : « Les prix des œufs augmentent régulièrement lors de la rentrée scolaire et universitaire ». Il ajoute que « la hausse actuelle est directement liée à ce pic de consommation ».
Une dépendance saisonnière préoccupante
La situation révèle la fragilité du marché. Le prix des œufs reste fortement dépendant des variations saisonnières. Quand la demande augmente brusquement, les prix suivent sans délai. Cette dépendance expose les consommateurs à des hausses récurrentes.
La flambée du prix des œufs ne constitue pas un phénomène isolé. Elle s’inscrit dans un contexte économique marqué par l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat. Pour les ménages, chaque hausse des produits de base devient un fardeau supplémentaire.
Les autorités devront suivre de près cette évolution. Sans mesures pour réguler le marché, le prix des œufs risque de rester élevé. Les familles algériennes continueront alors à subir de plein fouet cette pression sur leur budget.