Le prix du pétrole baisse ce mercredi. Des informations de presse évoquent une hausse de la production de l’OPEP+. Les tensions commerciales mondiales pèsent également sur les marchés.
L’Arabie Saoudite pousse l’OPEP+ à augmenter rapidement son offre de pétrole. C’est ce que rapporte Bloomberg, citant des sources proches du dossier. Riyad, Moscou et six autres membres de l’OPEP+ ont déjà annoncé une nouvelle hausse de production qui débutera en juillet.
Ces pays augmentent leurs quotas de 411 000 barils supplémentaires par jour, soit trois fois plus que prévu initialement. Une hausse similaire est attendue en août selon les analystes. Cette production accrue pourrait faire chuter le prix du pétrole, alors que le marché s’inquiète déjà de la croissance économique mondiale.
Les tensions commerciales freinent la demande pétrolière
La croissance mondiale demeure une préoccupation majeure. Les tensions commerciales pèsent sur la demande d’or noir, comme le confirme Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown. Le président américain Donald Trump a doublé les droits de douane sur l’acier et l’aluminium importés, mesures qui interviennent alors que des négociations se tiennent à Paris.
Le prix du pétrole chute
Vers 15h40 GMT, le prix du baril de Brent pour livraison en août perdait 1,19% et s’établissait à 64,85 dollars. Le WTI, son équivalent américain pour livraison en juillet, cédait 0,88% à 62,85 dollars.
Impact des feux au Canada
Au Canada, les feux de forêt impactent également le marché. La Saskatchewan et le Manitoba ont déclaré l’état d’urgence, tandis que des sites pétroliers en Alberta ont cessé leur production. Au total, 350 000 barils par jour de production canadienne sont à l’arrêt, représentant environ 7% de la production totale du pays selon Arne Lohmann Rasmussen.
Bien qu’une partie de la production reprenne au Canada, 462 000 barils quotidiens se trouvent encore à moins de 10 km des incendies. Les analystes de DNB Carnegie surveillent la situation de près.