L’usine de montage de voitures Renault située à Oued Telilet, Oran, attire à nouveau l’attention sur la scène nationale. Après des années d’inactivité, cette installation emblématique pourrait redémarrer son activité, portée par le réchauffement des relations diplomatiques entre l’Algérie et la France.
Ce développement encourageant a été évoqué ce 6 avril, par le ministre français des Affaires étrangères, M. Jean-Noël Barrot. Ce dernier a affirmé lors d’une conférence de presse que le président algérien, M. Abdelmadjid Tebboune, s’est engagé à insuffler un nouveau souffle à la coopération bilatérale, notamment dans le secteur stratégique de la construction automobile.
Les responsables de l’usine ont exprimé leur désir de rester sur le sol algérien et de continuer à y développer leurs activités. Conscients des défis à surmonter, ils attendent désormais le feu vert gouvernemental pour relancer les opérations. Selon leurs déclarations, ils sont prêts à remplir toutes les exigences stipulées dans le cahier des charges algérien, un gage de leur sérieux et de leur volonté de s’inscrire dans la durée.
L’usine Renault a débuté sa production en novembre 2014 avec un seul modèle, la Renault Symbol. Au fil du temps, elle a enrichi sa gamme avec l’ajout de la Renault Clio 4 et de la Dacia Sandero, répondant ainsi à la demande croissante de véhicules sur le marché algérien. Cependant, les déboires de Renault Algérie ont commencé à se manifester suite au départ d’Abdelaziz Bouteflika du pouvoir. Ce changement politique a entraîné une instabilité qui a affecté le secteur automobile, contribuant à l’arrêt des activités de l’usine.