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Marché de véhicules d’occasion de Tidjelabine : les prix flambent

Par Salim Benalia
5 avril 2021

Les prix des véhicules demeurent prohibitifs au marché de Tidjelabine, un espace où les modèles comptent des milliers de kilomètres au compteur mais qui sont proposés à des tarifs défiant l’entendement.

La hausse des prix des voitures de seconde main se poursuit donc dans cet espace, sachant que ce phénomène s’est accentué à la faveur de la crise sanitaire et de l’arrêt de l’importation des véhicules neufs. Une industrie automobile nationale qui a quasiment rendu l’âme, a fini, pour sa part, par donner des ailes aux prix des véhicules d’occasion. 

Ainsi, à Tijelabine (Boumerdes), la plus basique des voitures, notamment la Maruti, alias « El Moualima » se négocie allègrement au dessus du seuil des 600 000 Da. Un propriétaire d’une Maruti Zen, année 2005 réclame, droit dans ses bottes,  pour son modèle fabriqué en Inde, la rondelette somme de 750 000 Da, tout en rappelant qu’on lui a proposé 670000 Da.

Cet autre propriétaire d’une Chevrolet Aveo, année 2006, maintient pour sa part qu’il ne cédera son bien qu’après avoir empoché les 880 000 Da sonnants et trébuchants. A l’en croire, on lui aurait offert 830 000 Da.

Des habitués de ce marché, spécialement aménagé dans la périphérie du chef lieu de la wilaya de Boumerdès et pouvant accueillir 3000 voitures, précisent que les prix flirtent avec des seuils jamais atteints. 

Avec 1 500 000 Da en poche, cet autre jeune homme n’arrive toujours pas à partir au volant de la Renault Clio campus de ses rêves. C’est dire qu’à Tidjelabine, les voitures qui ont du vécu se vendent au prix fort, et le phénomène est loin de connaitre son épilogue. 

Rappelons, qu’après avoir trainé en longueur à cause de l’élaboration d’un nouveau cahier des charges, le fameux dossier de l’importation de véhicules neuf fait actuellement l’objet d’une omerta sans précédant de la part des responsable du secteur, après que des informations faisant état d’une éventuelle annulation des agréments provisoires, accordés par le ministère de l’Industrie aux candidats à l’activité de concessionnaire, ont circulé dans les médias.

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