Marché noir : Baisse soudaine du dinar face à l'euro | Maghreb Émergent

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Marché noir : Baisse soudaine du dinar face à l’euro

Par Maghreb Émergent
22 mars 2023

Le marché noir des devises en Algérie enregistre du changement ces deux derniers jours. Du changement qui a touché le taux de change du dinar algérien face à l’euro. En effet, la monnaie unique européenne a augmenté légèrement face à la monnaie nationale dans les transactions du marché noir.

La cotation de l’euro sur ce marché noir ce jeudi 5 septembre 2024 est de 100 euros pour 24 200 Da à la vente, c’est-à-dire le prix de vente des cambistes aux clients. Pour l’achat, les cambistes achètent le billet de 100 euros contre 24 000 DA. Mardi dernier, la cotation était de 100 euros pour 24 150 DA.

Lire aussi : Algérie : L’euro et le dollar se stabilisent sur le marché noir

Le taux de change actuel de l’euro sur le marché noir confirme les prévisions les cambistes qui tablent sur des flambées de cette monnaie à la fin de la saison estivale. Ils n’ont pas arrêté d’annoncer sur des pages facebook ‘’des hausses prochaines’’ de la monnaie unique européenne.

Les cambistes restent prudents

Bien qu’elle confirme leurs prévisions, la hausse de l’euro enregistrée ces dernières 48 heures est loin de rassurer les cambistes. Ces derniers restent prudents et attentifs. Pour eux, le marché pourrait à tout moment basculer. La reprise de la demande pour l’euro, attendue depuis des semaines, n’est toujours pas arrivée.

Ils craignent les effets de la baisse du nombre de visas accordés aux Algériens par les pays occidentaux, notamment. Les demandes de visas pour la France, l’Italie, l’Espagne, la Grande-Bretagne, la Belgique et autres pays occidentaux obtiennent dans leur majorité des réponses défavorables. Cet élément continue d’inquiéter les opérateurs du marché noir des devises en Algérie.  

À cela s’ajoutent les nouvelles conditions imposées par les Douanes algériennes à la réception des colis venus de l’étranger.  Les Algériens qui ont l’habitude d’acheter des articles sur des plateformes numériques basées à l’étranger et de les revendre en Algérie ne peuvent plus continuer à exercer leur activité. Les Douanes considèrent cette activité comme une importation déguisée.

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