L’euro recule ce dimanche sur le marché noir en Algérie. Le billet de 100 euros se vend entre 26 650 et 26 700 dinars algériens. Cette fourchette marque une baisse de 100 à 150 dinars par rapport à la veille. Le repli apparaît net. Il intervient après une semaine de hausses records.
Côté achat, la tendance baisse aussi. Les cambistes achètent le même billet entre 26 400 et 26 500 dinars algériens, selon les régions. L’écart achat/vente se resserre. Le marché noir réagit vite à l’évolution de la demande. Les opérateurs ajustent leurs marges au fil de la journée.
Jeudi dernier, l’euro avait établi un pic. Le billet de 100 euros s’était échangé à 26 800 dinars à la vente. Il s’agissait d’un record historique sur le marché noir des devises en Algérie. Depuis, la courbe s’inverse. La séance de ce dimanche confirme le reflux observé ce week-end.
Pourquoi ce retournement soudain ? Selon un cambiste, l’hésitation des acheteurs joue un rôle clé. Après les flambées de la semaine passée, beaucoup ont adopté une attitude prudente. Ils attendent un point d’entrée plus clair. Par ricochet, la demande s’est tassée. Ainsi, le taux de change de l’euro recule. Le marché noir traduit immédiatement cette prudence en prix.
Par ailleurs, la différence entre les prix d’achat et de vente reste limitée. Elle reflète un environnement attentiste. Les cambistes privilégient la rotation rapide des billets. Ils réduisent leurs marges pour dynamiser l’échange. Toutefois, la volatilité demeure élevée. Les écarts peuvent bouger d’un point de vente à l’autre.
Dans la pratique, ménages et voyageurs surveillent ces niveaux. Ils comparent les zones réputées plus liquides. Ils recherchent la meilleure opportunité selon l’heure et la région. Cependant, la tendance du jour reste baissière. Elle pourrait se prolonger si la demande ne repart pas. À l’inverse, un retour des acheteurs relancerait la hausse.
En résumé, l’euro recule sur le marché noir ce dimanche 5 octobre 2025. À la vente, 26 650–26 700 DZD pour 100 euros. À l’achat, 26 400–26 500 DZD selon les régions. La baisse suit des records inédits atteints jeudi. La prudence des acheteurs pèse sur la demande, donc sur les taux. Reste à voir si ce repli s’installe ou s’il s’agit d’un simple répit dans une phase encore tendue.