Sur le marché noir, le taux de change de l’euro face au dinar algérien reste inchangé ce mardi 13 mai 2025. Les cambistes appliquent les mêmes cotations que la veille, marquant ainsi une pause après deux séances de baisse consécutives.
Un euro stable à l’achat comme à la vente
Ce matin, le billet de 100 euros s’échange entre 25 900 DA et 25 950 DA à l’achat. C’est le prix que doivent payer les particuliers pour obtenir 100 euros auprès des cambistes. À la vente, les particuliers cèdent 100 euros contre 25 700 DA.
Une stabilisation après un recul
Cette stabilité sur le marché noir intervient après une baisse enregistrée lundi. Pour rappel, le taux de change de dimanche était plus élevé. À ce moment-là, 100 euros s’échangeaient à 26 000 DA à l’achat et 25 800 DA à la vente. Samedi également, la valeur de l’euro avait déjà reculé par rapport à celle pratiquée jeudi dernier.
Ce repli, suivi aujourd’hui d’une stabilisation, s’explique en grande partie par une baisse de la demande en devises.
Des causes économiques et réglementaires
Depuis plusieurs jours, les mesures prises par le ministère du Commerce intérieur contre le commerce du cabas impactent directement le marché noir. Cette activité, souvent alimentée en devises par les cambistes, a ralenti. De nombreux opérateurs ont suspendu temporairement leurs activités, réduisant ainsi la demande pour l’euro.
Par ailleurs, l’interdiction de débarquer certains véhicules importés via les ports d’Alger et d’Oran entre juin et septembre a aussi freiné les transactions de change, notamment celles liées aux importations de voitures.
Une tendance à surveiller
Pour l’heure, le marché noir des devises reste calme. Toutefois, la situation pourrait évoluer dans les prochains jours. L’approche de la saison estivale, les départs en vacances ou vers les Lieux Saints pour le Hadj, pourraient raviver la demande pour l’euro.
Les cambistes surveillent de près les mouvements du marché. En l’absence de réforme officielle du change, le marché noir demeure la principale source informelle d’accès à la devise pour de nombreux Algériens.