Le marché noir des devises à Alger reste stable ce vendredi 14 novembre 2025. Les cambistes du square Port-Saïd n’ont appliqué aucun changement. Les taux du jour sont identiques à ceux de la veille. Cette immobilité confirme une séance calme, sans tension particulière.
Taux inchangés sur le marché noir
Le change euro–dinar ne bouge pas. Acheter 100 euros coûte toujours 27 450 dinars algériens. En retour, les cambistes rachètent la même somme pour 27 150 dinars. Ce niveau reste proche du record atteint lundi, lorsque l’euro s’échangeait à 27 500 dinars à la vente et 27 200 dinars à l’achat. Ainsi, le marché noir conserve une orientation neutre et évite toute volatilité.
Un effet direct du week-end
Cette stabilité s’explique surtout par le début du week-end. Chaque vendredi, les activités économiques ralentissent fortement en Algérie. Les échanges deviennent rares. Par conséquent, les cambistes préfèrent maintenir les cotations existantes.
De plus, la faiblesse du flux d’acheteurs les pousse à éviter des ajustements inutiles. Cette attitude prudente renforce l’immobilité du marché noir et limite toute fluctuation soudaine.
Une période d’attente
Les intervenants surveillent également le marché officiel. Le taux interbancaire n’a connu aucune modification majeure. Sans signal économique nouveau, les cambistes restent en attente. Ils préfèrent reporter toute révision des prix jusqu’à la reprise des transactions en semaine. Cette stratégie protège leur marge et les aide à anticiper d’éventuels mouvements sur le marché noir.
Une stabilité fragile
Malgré le calme actuel, la situation peut changer rapidement. Le marché noir dépend fortement de la demande des importateurs et des voyageurs. Une annonce économique ou un ajustement monétaire suffit souvent à provoquer une hausse ou une baisse immédiate. Pour l’heure, l’euro reste ancré autour de 27 450 dinars à la vente et 27 150 dinars à l’achat.
Conclusion
En résumé, ce vendredi 14 novembre 2025, le marché noir des devises à Alger affiche une stabilité totale. Le week-end, la baisse des transactions et l’absence de nouvelles économiques majeures créent une pause temporaire. Toutefois, cette accalmie reste précaire et pourrait céder dès la reprise des échanges.





