Le Maroc envisage de renégocier une ligne de crédit avec le FMI | Maghreb Émergent

M A G H R E B

E M E R G E N T

Finances

Le Maroc envisage de renégocier une ligne de crédit avec le FMI

Par Maghreb Émergent
24 mai 2016

Le Maroc envisage de renégocier une ligne de crédit de précaution et de liquidité avec le Fonds monétaire international (FMI), a annoncé le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid.

 

Le Montant et les détails de cette ligne seront négociés plus tard, a déclaré lundi le ministre lors d’une conférence de presse en prévision  d’un colloque international sur le modèle de développement à adopter par le Maroc, prévu les 2 et 3 juin prochain à Skhirat. 

Le montant de la ligne de crédit actuelle s’élève à 5 milliards USD, a rappelé M. Boussaid qui livrait pour la première fois ses appréciations depuis la publication par le ministère de l’Agriculture des chiffres relatifs à la récolte de céréales dont la production a chuté de 70% et contraint le gouvernement de revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour les ramener de 3% à 2% seulement.

La ligne de précaution et de liquidité (LPL) est un des outils institués par le FMI pour apporter des financements pour répondre aux besoins de la balance des paiements des pays notamment lors de chocs, en rassurant les investisseurs et les agences de notation.

Grace à la LPL  le Maroc sera en mesure de négocier  sur les marchés financiers internationaux à des conditions favorables, d’autant que la chute des cours du brut a permis a ce pays, plus grand importateur d’énergie de la région, de réduire ses déficits et de jouir en conséquence d’une plus grande marge de manœuvre.

ARTICLES SIMILAIRES

Façade du siège de la Bourse d’Alger, un marché marqué par la faible liquidité et des échanges sporadiques.
Actualités Bourse

Bourse d’Alger : l’indice recule de 3 %, malgré l’arrivée des banques publiques

La Bourse d’Alger a terminé le mois sur un repli de 3,94% de son indice de référence, le DzairIndex. Le mouvement a été alimenté par la chute du Crédit Populaire… Lire Plus

Façade du ministère des Finances à Alger, institution en charge du lancement des sukuk souverains de 296 milliards de dinars.
Actualités Finances

Près de 300 milliards de dinars en émission : l’Algérie lance ses premiers sukuk souverains

À partir du 2 novembre, l’Algérie lancera pour la première fois un emprunt souverain en sukuk ijara, un instrument de finance islamique adossé à l’usufruit d’actifs immobiliers publics. Le montant… Lire Plus

Façade du siège de la Bourse d’Alger, un marché marqué par la faible liquidité et des échanges sporadiques.
Algérie Bourse

Financement : Rolaxi, une entreprise d’Oran s’essaye au marché obligataire

Avec cette opération, Rolaxi devient l’une des rares sociétés algériennes à recourir au marché obligataire pour financer son développement, un outil encore marginal dans le paysage financier national. La Commission… Lire Plus

Illustration numérique montrant un écran d’ordinateur relié à des pictogrammes de logiciels, brevets et cloud computing, représentant l’élargissement de la taxe aux importations immatérielles.
Actualités Banque

Licences, brevets, droits d’auteur : la taxe de domiciliation bancaire change de périmètre

Instituée en 2005 pour encadrer les importations de biens, la taxe de domiciliation bancaire (TDB) prend une nouvelle dimension. La Loi de finances 2025 en a modifié le champ d’application…. Lire Plus

Façade de la Banque d’Algérie à Alger.
Actualités Banque

Pourquoi l’Algérie n’arrive pas à transformer son épargne en croissance

L’Algérie dispose d’une épargne abondante, estimée à près de 5 000 milliards de dinars entre les banques et Algérie Poste. Pourtant, cette masse peine à se transformer en investissement productif,… Lire Plus