Un partenariat de 12 milliards d’euros a été récemment signé entre les Émirats arabes unis et le Maroc pour permettre au Royaume de faire face à des défis pressants comme le stress hydrique.
Cet investissement, repose sur un partenariat public-privé. Il réunit, d’un côté, un consortium composé de la filiale marocaine du groupe émirati Taqa, de l’opérateur marocain Nareva et du Fonds Mohammed VI pour l’investissement. De l’autre, le gouvernement marocain, représenté par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). L’objectif de ce programme est de renforcer les capacités du Maroc en matière d’eau et d’énergie, dans un contexte marqué par une pression croissante sur les ressources hydriques.
Il prévoit la réalisation d’un projet d’interconnexion entre deux bassins hydrauliques majeurs du Maroc, mais également la création de cinq stations de dessalement d’eau de mer. Et un projet de ligne haute tension pour relier le centre et le sud du pays. Enfin, la production d’énergie renouvelable doit être renforcée.
Selon des médias marocains, « ces projets doivent voir le jour d’ici 2030 et permettre au royaume de réaliser un bond en termes de sécurité hydrique et d’indépendance énergétique ».
« Il s’agit de l’un des plus importants investissements privés au Maroc », estiment certains observateurs. « C’est une nouvelle étape dans le partenariat stratégique noué entre le Maroc et les Émirats arabes unis » ajoutent-ils. Il y a un peu moins de deux ans, le roi Mohammed VI avait effectué une visite officielle aux Émirats, marquant ainsi un tournant dans les relations diplomatiques entre les deux pays, qui étaient jusque-là marquées par une certaine froideur.