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Algérie

Sur RadioM: Nabil Mellah excédé par  »l’aplaventrisme » du FCE (Audio)

Par Mohamed Boukhalfa
8 novembre 2015

 

Nabil Mellah est un homme de conviction. C’est ce qu’il a rappelé au micro de Radio M, lorsque les conditions de son départ du FCE ont été évoquées.

 

«Je suis entré au FCE par entrisme et pour essayer de bousculer un peu les choses. Tout à coup j’ai constaté que mon entrisme risquait de se transformer en «aplaventrisme», a plaisanté le chef d’entreprise. Il prend l’exemple de la lettre de crédit qui  » a des effets catastrophiques. Aujourd’hui tout le monde le dit, mais à l’époque il ne fallait pas le dire ». Il rapporte ainsi une anecdote, qui s’est déroulée lors d’une réunion du FCE : «quand ils ont instauré la lettre de crédit, à Merinal cela ne nous affectait pas beaucoup. Mais j’ai vu des chefs d’entreprise pleurer à chaudes larmes devant leurs banquiers pour faire passer des opérations. J’avais proposé au FCE de faire une grève du G50 ou alors de déposer le G50 sans signer le chèque, en signe de protestation». Proposition restée sans suite.

«Les membres de mon entreprise Merinal sont très fiers quand je dis des vérités»

Nabil Mellah raconte qu’un jour, le secrétaire général d’un ministère lui a confié que ses soucis administratifs  étaient dus à son franc-parler dans les medias. Ce  »patron » ne regrette, néanmoins, pas ses propos, car «les membres de mon entreprise Merinal sont très fiers quand je dis des vérités. Pour moi c’est le plus important». Et, il insiste: «le FCE existe depuis longtemps, le gouvernement a toujours refusé de travailler avec lui. Comment expliquer que depuis un an, depuis que le FCE est présidé par M. Haddad, ils travaillent ensemble ?». In fine, le patron de Merinal exprime tout haut ce que certains pensent tout bas, à savoir que l’arrivée de Haddad au FCE n’a pas apporté le  »plus » que les patrons escomptaient. Pour lui, cette organisation patronale devrait être axée sur  »les idées et non sur les personnes ». Il estime ainsi que l’Algérie regorge de qualités humaines et de compétences, et déplore que ces atouts soient dévalorisés. «Il y a une crise de valeur et d’exemplarité. En lieu et place de la flagornerie, il faut que le travail et l’abnégation soient des exemples dans ce pays» conclut-il.

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