Au lendemain « des attaques de drones israéliens » signalés contre la Global Sumud Flotilla au large de la Grèce, les gouvernements italien et espagnol ont annoncé le déploiement de bâtiments militaires en Méditerranée orientale pour assurer une assistance pour la flottille et assurer la protection de leurs ressortissants qui naviguent dans les eaux internationales.
Plutôt dans la journée, le ministère italien de la Défense, Guido Crosetto, a annoncé le déploiement de la frégate « Fasan » pour des opérations de protection et de secours en Méditerranée orientale pour « d’éventuelles opérations de secours » auprès de la Global Sumud Flotilla, après des attaques nocturnes des drones signalées par les organisateurs au large de la Grèce.
Ce soir de mardi 24 septembre, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a annoncé l’appareillage imminent depuis Carthagène d’un bâtiment de l’Armada de type Buque de Acción Marítima, doté des moyens nécessaires pour des missions d’assistance et de sauvetage en cas d’incident impliquant la flottille.
Selon le journal espagnol Elconfidential, l’exécutif espagnol insiste sur l’exigence de respect du droit international et du droit à la navigation sûre en Méditerranée, tout en cadrant l’initiative dans une logique de protection consulaire « diplomatique et politique » de ses citoyens.
Selon les organisateur de la Global Sumud Flotilla et les témoignages des participants publiés hier tard dans la nuit sur les réseaux sociaux, de multiples drones attribuée à l’armée israélienne, d’objets largués, de brouillage des communications et d’explosions entendues depuis plusieurs navires de la flottille. Si un patrouilleur de Frontex approché n’a pas constaté de dégâts sur un voilier contrôlé, les organisateurs affirment qu’entre 15 et 16 drones identifiés et plusieurs navires touchés lors des attaques.
Composée d’une cinquantaine de bateaux et de participants originaires d’environ 45 pays, la Global Sumud Flotilla vise à acheminer de l’aide humanitaire à Gaza et à briser le blocus, après des tentatives précédentes avortées par l’armée sioniste. Les incidents actuels s’ajoutent à deux attaques de drones rapportées début septembre alors que des bateaux étaient à l’ancre au large de la Tunisie.