Le ministère des Affaires étrangères a annoncé, dans un communiqué publié hier, que « le gouvernement koweïtien a donné son agrément à la nomination de M. Omar Belhadj en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès de l’État du Koweït ».
Ce jeudi, la présidence de la République a publié un autre communiqué rapportant un fait inédit : le président Abdelmadjid Tebboune a reçu le même Omar Belhadj, président de la Cour constitutionnelle, « à la demande de ce dernier, qui lui a remis une lettre sollicitant à être déchargé de ses fonctions pour des raisons personnelles ».
À la suite de ce cafouillage institutionnel, la présidence a rappelé les dispositions de l’article 6 du décret présidentiel relatif aux règles d’organisation de la Cour constitutionnelle. Le communiqué précise : « Il est procédé à l’organisation d’une délibération de la Cour constitutionnelle, sous la présidence du membre le plus âgé, afin de constater la vacance du poste de président ».
« Une copie de la délibération est notifiée au président de la République, et l’intérim de la présidence de la Cour constitutionnelle est assuré par le membre le plus âgé jusqu’à la désignation d’un nouveau président dans un délai de quinze (15) jours suivant la notification prévue à l’article 6 susmentionné », ajoute la même source.