Les cours du pétrole ont progressé lundi 22 septembre pour la première fois en quatre séances, soutenus par les tensions géopolitiques en Europe et au Moyen-Orient, qui ravivent les craintes d’un choc sur l’offre mondiale.
À 06h02 GMT, les contrats à terme sur le Brent de la mer du Nord, livraison novembre, avançaient de 0,57 % à 67,06 dollars le baril. Le West Texas Intermediate (WTI), référence américaine, gagnait 0,77 % à 63,16 dollars pour l’échéance d’octobre, selon les données de la plateforme spécialisée Energy.
Trump accentue la pression sur l’énergie russe
La remontée des prix intervient après une série d’attaques de drones ukrainiens contre des infrastructures énergétiques en Russie, visant stations et raffineries. Ces actions renforcent le risque de perturbations sur l’approvisionnement mondial, alors que le président américain Donald Trump a appelé l’Union européenne à cesser ses achats de pétrole et de gaz russes.
Ce double facteur a suffi à effacer les inquiétudes qui pesaient depuis plusieurs jours sur la demande, notamment aux États-Unis, où les indicateurs montrent un ralentissement de la consommation de carburants.
Une reprise fragile après plusieurs séances de baisse
Vendredi 19 septembre, le Brent avait reculé de 1,5 %, enregistrant une troisième séance consécutive de pertes. Sur l’ensemble de la semaine, le Brent et le WTI ont accusé respectivement des replis de 0,4 % et 0,1 %.
Ces reculs reflétaient la crainte d’un affaiblissement de la demande mondiale, malgré la décision de la Réserve fédérale américaine d’abaisser ses taux pour la première fois en 2025, une mesure censée stimuler l’activité économique et, par ricochet, la consommation d’énergie.