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Hydrocarbures

Pétrole: L’Arabie saoudite a maintenu sa production de brut inchangée en février

Par Yazid Ferhat 14 mars 2016

En janvier, Ryad avait extrait en moyenne 10,22 millions de bpj selon les données publiées par l’Opep, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Au total, les volumes mis sur le marché en février ont avoisiné 10,4 millions de bpj, a précisé la source.

 

L’Arabie saoudite a laissé sa production pétrolière pratiquement inchangée en février, pompant 10,22 millions de barils par jour (bpj), a-t-on appris lundi d’une source du secteur, un statu quo conforme à l’accord provisoire de gel de la production au niveau de janvier conclu avec plusieurs autres pays exportateurs.

En janvier, Ryad avait extrait en moyenne 10,22 millions de bpj selon les données publiées par l’Opep, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Au total, les volumes mis sur le marché en février ont avoisiné 10,4 millions de bpj, a précisé la source.

« C’est un élément qui montre que la demande continue d’augmenter à un niveau soutenu. Il n’y a pour l’instant aucun signe de ralentissement de la croissance de la demande », a-t-elle ajouté. Les volumes mis sur le marché peuvent différer de la production en fonction de l’évolution des stocks.

L’Arabie saoudite, pilier de l’Opep, et la Russie, principal producteur extérieur à l’organisation, ont annoncé le mois dernier un accord pour geler leur production à son niveau de janvier dans le but de soutenir les prix, à condition que d’autres pays fassent de même.

L’Iran maintient sa volonté d’augmenter sa production

Mais l’Iran, troisième producteur de l’Opep, s’en tient à sa volonté d’augmenter sa production et rejette l’idée d’un gel. Son ministre du Pétrole, Bijan Zanganeh, a déclaré que Téhéran ne se joindrait aux discussions qu’une fois sa production portée à quatre millions de bpj, a rapporté dimanche l’agence officielle Isna.

Le sujet doit être à l’ordre du jour des discussions prévues ce lundi entre Bijan Zanganeh et le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, en visite à Téhéran, a rapporté l’agence RIA en citant l’ambassade de Russie.

 

Sur les marchés, le Brent se traitait lundi légèrement au-dessus de 40 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) à plus de 38 dollars . L’un et l’autre étaient passés en janvier sous le seuil des 30 dollars.

tient à sa volonté d’augmenter sa production 

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