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Hydrocarbures

Pétrole- L’Opep envisage de fixer une limite de production au Nigéria et à la Libye

Par Yazid Ferhat 9 juillet 2017

« Nous envisageons de plafonner la production de la Libye et du Nigéria (…) Celle du Nigéria est un véritable casse-tête pour nous », a déclaré un délégué de l’Opep au Wall Street Journal.

 

L’Organisation des exportateurs de pétrole (Opep) envisage d’imposer une limite de production au Nigeria et à la Libye, deux membres de cette organisation exemptés de l’accord de réduction de production, mais  qui alimentent, depuis quelque temps, le marché à une cadence jugée inquiétante. L’information a été révélée samedi par un délégué de l’Opep, cité par le Wall Street Journal, et dont l’identité n’a pas été révélée.

« Nous envisageons de plafonner la production de la Libye et du Nigéria (…) Celle du Nigéria est un véritable casse-tête pour nous », a-t-il expliqué au journal américain. Il a ajouté, à ce sujet, que ces deux pays compliquent les choses au moment où l’organisation déploie des efforts pour équilibrer le marché pétrolier.

A l’origine, ces deux pays ont été exemptés de la réduction de la production en raison des difficultés qu’ils rencontraient, notamment sur le plan sécuritaire. Les autres membres de l’Opep ne s’attendaient manifestement à ce que ces deux pays réussissent à augmenter  aussi rapidement leur production.

Une augmentation de production qui inquiète

Au Nigéria, la baisse du nombre d’attaques perpétrés contre les installations pétrolières, a encouragé la production pétrolière. En mai dernier, la production pétrolière de ce pays a atteint 1,68 million de barils par jour et les observateurs s’attendent à ce que le Nigéria redevienne le plus grand exportateur africain de pétrole avec une production de 1,84 million de barils par jour attendue à la fin du mois en cours.

Au cours de ces derniers mois, des pays membres de l’Opep n’ont pas manqué d’exprimer leur inquiétude quant à l’augmentation rapide de la production nigériane et libyenne. Une inquiétude amplifiée, par la baisse des prix du pétrole. Ceux-ci sont retombés à nouveau sous la barre des 50 dollars en dépit de la reconduction, fin mai dernier, de l’accord portant sur la réduction de la production pétrolière. L’accord qui réunit l’Opep et des pays partenaires, incluant la Russie, prévoit une baisse de production globale de 1,8 million de barils par jour jusqu’au mois de mars 2018. L’accord initial s’étalait, rappelons-le, de janvier à juin 2017.

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