Les prix du Pétrole évoluent en légère hausse ce mardi 2 décembre, prolongeant le rebond entamé la veille. Le Brent de mer du Nord pour livraison en février 2026 s’échangeait à 63,23 dollars le baril (+0,06 %), tandis que le WTI américain (janvier 2026) progressait à 59,42 dollars (+0,17 %). Lundi, les deux références avaient déjà gagné autour de 1,5 %, effaçant une partie de leurs pertes récentes.
Au cœur de ce mouvement, plusieurs facteurs liés à l’offre. D’abord, les attaques de drones ukrainiens contre des infrastructures énergétiques russes et l’oléoduc de la mer Caspienne, dont les chargements ont repris partiellement après l’attaque du 29 novembre, rappellent la vulnérabilité des routes d’exportation. Ensuite, l’alliance Opep+ a décidé de suspendre les augmentations de production prévues pendant trois mois à partir de début 2026, ce qui envoie un signal de soutien aux cours.
S’y ajoutent les tensions croissantes entre les États-Unis et le Venezuela, qui ravivent le risque de nouvelles sanctions ou de pressions sur un producteur déjà fragilisé. Des analystes estiment qu’une détérioration de la situation pourrait peser sur la production vénézuélienne et réduire l’offre de brut lourd sur le marché.
Pour l’instant, le marché reste tiraillé entre inquiétudes sur la demande mondiale et risques géopolitiques. Mais tant que ces tensions persisteront – en Ukraine, en mer Noire et en Amérique latine – elles devraient continuer à offrir un plancher aux prix, avec un Brent qui parvient à se maintenir au-dessus des 60 dollars le baril.