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Pétrole : le Brent à plus de 48 dollars, un niveau jamais atteint depuis mars dernier

Par Maghreb Émergent
26 novembre 2020

Les cours du pétrole continuent leur ascension en atteignant leur plus haut niveau depuis mars dernier.

Le baril de Brent, référence du pétrole algérien, s’est affiché à 48,61 dollars à la clôture de mercredi, en gagnant près de deux dollars par rapport à la veille.

Cette montée des cours est portée par une baisse inattendue des stocks commerciaux de brut aux Etats-Unis, l’espoir de vaccins contre le coronavirus et un enthousiasme certain avant le prochain sommet de l’Opep+.

Ainsi, selon les données hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) publiées mercredi, les réserves commerciales de brut ont baissé de 800.000 barils au 20 novembre, s’établissant à 488,7 millions de barils (MB), là où les experts anticipaient une progression médiane de 225.000 barils. Ceci, en plus de ce repli surprise des stocks américains de brut, qui a soutenu les cours.

Un autre facteur, à l’origine de la flambée des prix du pétrole de ces dernières semaines, les annonces des laboratoires AstraZeneca, Pfizer/BioNTech et Moderna, qui ont fait part ces dernières semaines d’une efficacité élevée de leurs candidats vaccins contre le Covid-19, une véritable planche de salut pour la demande d’or noir.

Par ailleurs, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés de l’OPEP+ se retrouvent en début de semaine prochaine pour statuer sur l’accord de réduction de la production qui les lie. Beaucoup d’observateurs de marché tablent sur un report, de cette décision, de trois à six mois.

De surcroit, plusieurs analystes estiment que le feu vert de l’administration Trump à la transition politique avec l’équipe du président élu Joe Biden, contribue également à la hausse des cours du brut.

Cependant, des observateurs rappellent qu’ « en dépit des bonnes nouvelles sur le front du vaccin et de l’espoir que l’administration Biden voudra adopter d’importantes mesures de relance budgétaire, ce qui devrait profiter à la demande aux États-Unis et dans le monde, la consommation de pétrole devrait rester terne dans les prochains mois en raison de l’impact de la deuxième vague de coronavirus ».

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