Le prix du baril de pétrole frôle les 51 dollars ce lundi, après avoir franchi jeudi passé la barre symbolique des 50 dollars, pour la première fois depuis le 6 mars dernier.
Ainsi, dans la matinée du lundi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, référence du pétrole algérien, a atteint les 50,70 dollars (8h30GMT).
Cette hausse est portée par l’optimisme lié aux campagnes de vaccination contre la Covid-19, qui a déjà débuté au Royaume-Uni, mais surtout par le lancement prévu demain mardi d’une large campagne de vaccination aux Etats-Unis.
Selon les observateurs, voir les prix grimper à nouveau est une indication claire de la confiance croissante du marché à l’égard des campagnes de vaccination contre la Covid-19. « Le marché se concentre désormais sur la distribution de vaccins, ce qui pourrait entraîner un pic de la demande » ont affirmé les spécialistes.
D’un autre côté, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses dix alliés producteurs, identifié sous l’acronyme OPEP+, l’accord conclu la semaine dernière pour n’ouvrir que très doucement le robinet de l’or noir à partir de janvier, a eu aussi son impact sur les cours du brut.
Selon les analystes, l’extension des quotas de l’OPEP devraient permettre au marché de se maintenir à flot pendant l’hiver. La demande devrait ensuite augmenter tout au long de l’année prochaine pour atteindre un niveau plus normal à mesure que les vaccins seront mis sur le marché.